Si le prince Harry (32 ans) semble être aujourd'hui un jeune homme bien dans ses baskets, cela n'a pas toujours été le cas. Le fils cadet du prince Charles, qui a longtemps enchaîné les frasques, a psychologiquement souffert de la mort de sa mère, la princesse Diana. Au point de suivre une thérapie...
Ce n'est pas la première fois que Harry, comme son frère William, évoque sa regrettée maman mais c'est en revanche très rare qu'il pousse les confidences aussi loin qu'il l'a fait auprès du journal The Telegraph. En effet, il a révélé avoir suivi les conseils de son frère aîné en allant voir un psy après deux années de "chaos total" liées à la mort de Diana, emportée en 1997. Une période, pendant la fin de la vingtaine, durant laquelle il avait "mis en sourdine toutes sortes d'émotions". Il raconte : "Ma façon de faire face à ça, a été de pratiquer la politique de l'autruche, de refuser de penser à ma mère, car en quoi cela pouvait-il m'aider ? Cela pouvait juste me rendre triste, cela n'allait pas me la ramener."
Le prince Harry, qui avait 12 ans au moment de la mort de sa mère et a donc longtemps ignoré son travail de deuil, dit avoir également réussi à s'en sortir en faisant de la boxe. "C'est vraiment bien pour canaliser votre agressivité. Ça m'a vraiment sauvé parce que je pouvais frapper quelqu'un à tout moment", a-t-il raconté. Toutefois, il est le premier surpris à voir qu'il a remis sa vie sur de bons rails... "Je ne sais pas comment nous [membres de la royauté, NDLR] restons sains. Je n'ai aucun secret, mais j'ai sûrement été proche de la dépression à plusieurs reprises", a-t-il confié.
Le jeune homme, aujourd'hui stable et amoureux de la jolie Meghan Markle, soutient lui-même les personnes souffrant de troubles psychologiques via l'initiative Heads Together. Il est même épaulé dans ce mouvement par Kate et William.
Thomas Montet