Ce lundi 1er juin 2015, le prince William a repris le chemin du travail. Si son congé paternité, suite à la naissance le 2 mai dernier de sa fille la princesse Charlotte de Cambridge, avait déjà pris fin du fait de sa carrière royale et de diverses missions programmées fin mai, le duc de Cambridge fait son retour auprès de l'East Anglia Air Ambulance (EAAA), organisme caritatif pour lequel il doit officier à compter de cet été comme pilote d'hélicoptère-ambulance.
Ancien pilote d'hélicoptère de sauvetage (Sea King) dans l'armée britannique, le prince William, 32 ans, doit encore accomplir la seconde partie de sa formation entamée en début d'année avant de pouvoir prendre son service - bénévolement, renonçant à son salaire de 40 000 livres (56 000 euros). Au préalable, c'est un week-end très sportif que le jeune papa a passé, sans son épouse Kate Middleton ni le prince George, restée avec la nouvelle-née à Anmer Hall, leur maison de campagne dans le Norfolk.
Nerveux, terrorisé... et atterré
Samedi 30 mai, le prince William assistait à un événement qu'il attendait ardemment : la finale de la FA Cup, prestigieuse compétition nationale du football anglais. Non pas tant en sa qualité de président de la Football Association, la Fédération anglaise de football, qu'en tant que supporter number one du club d'Aston Villa, qui défiait Arsenal, tenant du titre, pour tenter de conquérir sa huitième FA Cup, mais surtout... la première depuis 1957 ! Dans une interview accordée en amont de la rencontre au sommet à Gary Lineker, ancienne star de la sélection nationale reconvertie en consultant, le fils aîné du prince Charles confiait avec humour être "nerveux" et "terrorisé" dans la perspective de cette finale à Wembley, révélant comment nombre de supporters des Gunners l'avaient récemment provoqué en lui promettant l'enfer. Ça a été le cas : non seulement le prince William a dû remettre le trophée au capitaine d'Arsenal, mais il a en plus eu à subir pendant 90 minutes l'humiliation de ses Villans tant aimés, défaits 4 à 0 !
Qu'en pense "la patronne" ?
De quoi ressasser cette "mauvaise idée" qu'il a eue, plus jeune, de vouloir soutenir Aston Villa, comme il l'a raconté à Lineker : "Je ne voulais pas vraiment suivre la course des équipes-rouleaux compresseurs, je voulais une équipe qui soit plus ventre mou du classement, qui puisse me procurer des moments d'émotion façon montagnes russes - pour être honnête, avec le recul, c'était une mauvaise idée, concède-t-il en riant. J'aurais pu me faciliter la vie." Heureux malgré tout avec cette passion, et d'autant plus avec l'arrivée d'un nouveau dirigeant (Tim Sherwood) au sein du club la saison prochaine, le prince William aimerait évidemment que son fils le prince George, qui aura 2 ans en juillet, soit lui aussi fan des Villans... Encore faut-il que Catherine, sa maman, donne son feu vert : "Je ne sais pas, je vais devoir faire valider ça par la patronne, pour voir comment ça passe ! Pour l'instant, il a 22 mois, c'est un petit peu tôt. La chose responsable à faire serait de le laisser se faire sa propre opinion, mais je crois que je serai assez partial. Je n'ai pas encore décidé comment je vais jouer le coup (...) J'adorerais l'amener à un match, un jour. A tous les coups, ça va finir que c'est Charlotte qui sera fan d'Aston Villa et George soutiendra une autre équipe !"
Avec beaucoup moins d'humour et de décontraction, le prince William n'a pas manqué d'évoquer samedi, en marge de la finale de la FA Cup, la nécessité de réformer en profondeur la FIFA, à la lumière du scandale de corruption qui vient d'éclabousser la Fédération internationale. Forcément sensible sur le sujet, lui qui a soutenu de toutes ses forces la candidature de l'Angleterre pour l'organisation de la Coupe du monde 2018, attribuée à la Russie, à appeler l'instance mondiale à remettre le football et le fair play au premier plan.
Un dimanche à Ascot-sur-Hollywood
Pendant ce temps-là, le prince Harry, rentré de son détachement dans l'armée australienne et de sa visite en Nouvelle-Zélande, disputait la première journée de l'Audi Polo Challenge. Sur la pelouse de Coworth Park, à Ascot, on a pu apprécier sa souplesse tandis qu'il s'étirait avant de jouer - ce qui ne l'a pas empêché de se faire mal au dos. Harry avait ce jour-là un public particulièrement fameux, disputant son match devant Tom Hardy (sous les feux de la rampe avec Mad Max : Fury Road), Sophie Ellis-Bextor, enceinte, Joanne Froggatt de Downton Abbey ou encore Samuel L. Jackson, très looké, qu'il a rencontré avec plaisir dans l'espace VIP à l'issue de la rencontre.
Le lendemain, dimanche 31, William, qui avait précédemment fait l'impasse sur le Jerudong Trophy une nouvelle fois disputé par Harry, se joignait à lui pour la deuxième journée de ce tournoi de polo annuel sponsorisé par Audi. Le public était tout aussi hollywoodien que la veille : outre Emily Blunt et son époux John Krasinski, les deux princes à la complicité en or, qui évoluaient en faveur d'associations qu'ils soutiennent (Centre Point, Child Bereavement UK et WellChild) ont été félicités par Chris Hemsworth, un Thor très chic, et son épouse Elsa Pataky, resplendissante, venus avec leur fille India, 3 ans.
Le prince William est reparti d'Ascot avec, entre autres cadeaux, une paire de bottes en caoutchouc rose pour la princesse Charlotte, offerte par le directeur de la branche anglaise d'Audi, Andre Konsbruck. Kate Middleton, la "patronne", donnera-t-elle son approbation pour mettre sa fille au polo ?