Trois mois après avoir donné la vie à son premier enfant avec le prince Daniel, la princesse Victoria de Suède effectuait à proprement parler son grand retour aux activités officielles lundi 28 mai 2012, à l'occasion de la remise du prix littéraire Astrid Lindgren lors d'une cérémonie au Concert Hall de Stockholm, habitué à voir passer en ses murs les plus prestigieuses personnalités et distinctions (Polar Music Prize, Prix Nobel...).
Comme on pouvait s'y attendre, l'héritière du trône de Suède a profité pleinement de son congé maternité jusqu'au baptême de sa petite princesse Estelle, qui a été célébré en la chapelle du palais royal mardi 22 mai. Puis, tandis qu'on découvrait les portraits officiels de la princesse Estelle après la cérémonie, photographiée au palais Haga dans les bras de son grand-père le roi Carl XVI Gustaf de Suède et entourée de ses parrains et marraines, le nom de la princesse Victoria revenait noircir les cases de l'agenda royal.
Si elle n'a pas manqué de faire honneur à son rang en interrompant sporadiquement son congé pour quelques grandes occasions, et notamment rencontrer le prince Charles et Camilla Parker Bowles, faire la connaissance du nouveau président de la Finlande Sauli Niinistö, celle du nouveau président allemand Joachim Gauck, fêter l'anniversaire du roi ou encore pour pleurer la mort de son grand-oncle bien-aimé Carl Johan Bernadotte, comte de Wisborg, la princesse Victoria n'avait pas encore repris de plain-pied ses activités. C'est chose faite, et on la verra à nouveau à l'oeuvre dès le 30 mai avec un rendez-vous pris au Musée nordique de Stockholm.
Hier, la jeune maman comblée laissait la place à la princesse zélée. Dans une jupe taille haute qui ne manquait pas de souligner sa silhouette retrouvée, la princesse Victoria de Suède a décerné le Astrid Lindgren Memorial Award (prix commémoratif Astrid Lindgren, baptisé d'après et en hommage à la romancière pour enfants disparue en 2002, maman de la fameuse Fifi Brindacier) à l'auteur Guus Kuijer, qui a reçu en plus de la distinction, sorte de Prix Nobel de la littérature jeunesse, une enveloppe de 5 millions de couronnes suédoises (près de 560 000 euros).