C'est l'un des procès de l'année en Angleterre et toute la presse du pays ne parle que de ça. Depuis le 1à août dernier, l'ancien champion du monde Benjamin Mendy est jugé par le tribunal de Chester en Angleterre, pour une bien sordide affaire. Il y a près d'un an, le défenseur de 28 ans a été arrêté par la police pour des accusations le concernant. Au final, 7 femmes l'accusent de 8 viols et d'une agression et avec son complice Louis Saha Matturie (qui n'a aucun rapport avec l'ancien joueur Louis Saha), ils comptabilisent 22 chefs d'accusations et continuent de plaider non coupable à chacun d'entre eux.
Dans son édition du jour, Le Parisien donne des détails sur l'affaire et notamment la façon dont Benjamin Mendy et son acolyte auraient mis en place un système bien rodé pour attirer les femmes et commettre leurs crimes. Louis Saha Matturie aurait été chargé de ramener les femmes dans le manoir du footballeur, bien isolé dans la banlieue de Manchester. Ce dernier aurait même proposé à une des victimes de lui donner de l'argent pour qu'elle vienne passer la soirée chez le sportif "au lieu de travailler dans une boîte de nuit", rapporte nos confrères.
Benjamin Mendy avait l'habitude d'organiser de grosses fêtes au bord de la piscine, lors desquelles les règles étaient bien établies. Le téléphone portable de certaines des femmes invitées était confisqué, tandis que d'autres étaient enfermées dans une des pièces disposant d'un verrouillage de type panic room, dont il est impossible de s'échapper sans connaître le code. Pour parvenir à leurs fins, les deux hommes auraient usés d'alcool et de drogues afin de rendre leurs victimes inconscientes, précise Le Parisien. D'après eux, certaines femmes "étaient saoules, dormaient, ou se souvenaient de peu de choses ou de rien" à leur réveil.
Un mode opératoire visiblement bien rodé et des pratiques qui se seraient étendues d'octobre 2018 à août 2021 si l'on en croit le procureur général lors de son playdoyer.
Benjamin Mendy reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif.
L'article du Parisien sur le procès de Benjamin Mendy est à retrouver dans l'édition du jour.