Alors qu'il a été libéré hier, mercredi 2 juin, six semaines après avoir été mis en examen et incarcéré pour "proxénétisme aggravé sur mineure", Abou-Sofiane dit Abou, a confié à RTL qu'il aurait encore "beaucoup de révélations" à faire concernant ce que l'on a appelé "l'affaire Zahia" étant donné qu'il a été dans l'incapacité de le faire durant sa détention à Fresnes. Celui qui se considère comme "innocent" et qui en veut à "certaines personnes" a été, selon nos informations, libéré sous caution et placé en liberté sous contrôle judiciaire (il devra pointer une fois par mois). Ce sont en tout quatre personnes qui ont été mises en examen pour "proxénétisme aggravé" et incarcérées dans cette affaire. Rappelons qu'elles sont toutes présumées innocentes pour le moment.
Ce matin, le magazine Technikart a sorti un dossier consacré au business des prostituées dans le VIIIe, arrondissement de Paris où se situe notamment le Zaman Café, endroit que Zahia fréquentait entre autres et où s'est déroulée la fameuse descente du 12 avril 2010.
Pour cet article, le journaliste de Technikart a pu converser avec Fatima, une "ancienne copine de la fameuse Zahia". Elle explique bien que cette dernière "ne tapinait pas : elle avait son réseau et sa clientèle bien établie". Ceci confirme le fait que Zahia a toujours refusé le terme de prostituée la concernant. D'autre part, Fatima nous apprend que plus on est jeune, plus c'est cher ! La fraîcheur n'a pas de prix, c'est bien connu...
D'après elle, 500€ l'heure, 2 000€ la nuit sont les tarifs non négociables pratiqués par quelqu'un comme Zahia pour des personnes lambda ou des joueurs de football comme Franck Ribéry ou Sydney Govou. La jeune femme n'a donc pas exagéré...
Seule ombre au tableau : l'escort-girl désormais la plus médiatique de France aurait un peu pertubé le marché de la prostitution de luxe. Fatima confie : "Depuis que l'affaire a éclaté dans les médias, on est moins tranquilles. Les clients se méfient et les filles ont la trouille de tomber sur des flics."
Le plus vieux métier du monde n'est pas près de s'arrêter et ce malgré cette affaire et les retombées négatives qu'elle aura pu et pourra entraîner.
Zahia Dehar, majeure depuis le 25 février 2010 a été entendue pendant plus de deux heures hier après-midi par le juge d'instruction Dando, au palais de justice de Paris. La jeune fille s'était constituée partie civile il y a quelques semaines. D'après nos informations, elle a expliqué au magistrat instructeur son parcours, son arrivée d'Algérie quand elle avait 10 ans et qu'elle parlait mal le français. Elle a confirmé que ses "clients" célèbres ou pas ne savaient pas qu'elle était mineure au moment de ses rapports tarifés. Elle a précisé qu'Abou n'était en aucun cas son souteneur, qu'elle avait toujours été libre de ses choix et de sa vie. Des réponses claires et précises venant de celle qui avait écrit à Raymond Domenech pour qu'il ne tienne pas compte de cette affaire dans sa sélection... Elle est marrante cette Zahia !