Olivia Ruiz vient de terminer une immense tournée imaginée pour son dernier album, l'excellent Miss Météores. Le spectacle haut en couleur fait l'objet d'un CD live et DVD. Elle revient dans le Cabinet des curiosités de notre confrère Darkplanneur sur ses prestations scéniques.
Darkplanneur a déjà reçu les confidences de Jack Johnson, les mots délicats de Kool Shen à JoeyStarr et inversement, ou encore Bob Sinclar exprimer ses doutes d'artistes. Pour ses interviews, le journaliste se place dans le dos de son invité. Une mise en scène très particulière visiblement propice aux révélations.
Olivia Ruiz évoque son rapport à la maternité en notant que dans chacun de ses albums elle parle de seins : "Je n'en ai pas alors j'en parle (...) Mes grands-mères et ma mère ont des poitrines opulentes et quand je parle de seins cela renvoie à la générosité et à la maternité, plus qu'à la sexualité..." Récemment dans Envy elle évoquait justement cette question, déclarant qu'elle sera sans doute "une mère méditerranéenne, du genre très présente..."
Olivia Ruiz évoque aussi son histoire familiale et la langue espagnole. Elle reconnaît qu'il y a "quelque chose de l'ordre de la douleur qui s'installe" dans sa voix quand elle chante dans la langue de Cervantès. Elle évoque l'exil, mais aussi sa passion pour les émotions fortes ou sa manière de travailler avec Mathias Malzieu, son compagnon.
Olivia Ruiz prête d'ailleurs sa voix à La mécanique du coeur, un film d'animation que réalise Malzieu. Elle l'avait déjà fait récemment pour Le voyage extraordinaire de Samy, sorti en août dernier. Olivia Ruiz sera prochainement à l'affiche du Père de ma fille, sous la direction de Martin Valente, avec François Berléand et Gérard Jugnot.
De cinéma, Olivia Ruiz ne parlera pas avec Darkplanneur, mais elle n'hésitera pas à revenir par exemple, sur sa fatigue après la tournée de La Femme chocolat, de son mauvais entourage de l'époque et de ses erreurs. Découvrez ci-dessus, les révélations de la chanteuse dans Le Cabinet des curiosités où elle révèle plus sombre qu'à son habitude.