La couverture de Madame Figaro du 17 juin 2011 avec Robin Wright en couverture
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Son talent lui vaut les éloges des professionnels comme du public, sa beauté naturelle et sa discrétion font d'elle une icône féminine admirable et admirée. Robin Wright semble tout avoir. Loin d'être une diva hollywoodienne, elle garde la tête froide et tient un discours nourri d'une douce détermination dans les pages de Madame Figaro, dont elle fait la couverture. Extraits.
Avant d'être une des comédiennes du soap Santa Barbara ou d'incarner Princess Bride, Robin Wright a commencé une carrière de mannequin pour gagner un peu d'argent, se rêvant toutefois infirmière dans des camps de réfugiés. Se décrivant comme un "mannequin de seconde catégorie" posant même "pour La Redoute", son expérience l'a traumatisée : "Vous n'êtes pas traitée comme une femme mais comme un spécimen."
Revenue dans ce milieu pour devenir égérie de la maison Gérard Darel ces derniers temps, Robin Wright se garde de bien de se présenter comme une célébrité : "J'ai toujours farouchement défendu ma vie privée. Quand je vois le sort réservé à Angelina Jolie et à Brad Pitt, deux êtres formidables, je suis en colère. Laissez-les tranquilles ! Et quand on ose dire que la violation de la vie privée fait partie du package, je sors de mes gonds." Farouchement attachée à son intimité, elle a un but : protéger les deux enfants qu'elle a eus avec Sean Penn, son ex-mari, Dylan, 20 ans, et Hopper, 17 ans et demi.
Lorsqu'elle aborde son physique, Robin, qui vient de couper radicalement ses cheveux, conserve cette sincérité si bienvenue dans l'univers lisse de Hollywood. On a du mal à la croire mais elle insiste, voulant écorner l'icône qu'elle est : "Certains matins, je ne ressemble à rien." Elle n'a pas peur de dire qu'à 45 ans, elle ne peut pas être un synonyme de perfection physique : "J'aimerais être différente. Avoir de jolis seins, par exemple." Mais ne lui parlez pas de bistouri : "Je ne ferais jamais ça ! Je préfère rester avec mes affreux petits seins. [elle rit] J'avais des seins avant la naissance de mes deux enfants, et puis hop ! ils ont disparu..."
Evitant de rentrer dans le club de celles qui ont osé succomber à la chirurgie esthétique, telles que Demi Moore, elle explique : "Je ne ferai jamais de lifting, je ne toucherai jamais à mes lèvres. Quand je vois ça chez d'autres femmes, cela me terrorise." Avec enthousiasme, elle loue Annette Bening, épouse de Warren Beatty, épatante dans The Kids Are All Right : "Elle porte fabuleusement ses 50 ans."
Robin Wright porte, elle, ses 45 ans magnifiquement. Quant à son talent, il va sans aucun doute briller dans The Conspirator, nouvelle réalisation de Robert Redford qui nous plonge dans le drame de John Suratt et de sa mère Mary, accusés d'avoir fourni en armes l'assassin du président, puis dans Le Congrès de Futurologie d'Ari Foleman (Valse avec Bachir), mais avant tout dans le très attendu remake américain de Millenium.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Madame Figaro du 17 juin.
Avant d'être une des comédiennes du soap Santa Barbara ou d'incarner Princess Bride, Robin Wright a commencé une carrière de mannequin pour gagner un peu d'argent, se rêvant toutefois infirmière dans des camps de réfugiés. Se décrivant comme un "mannequin de seconde catégorie" posant même "pour La Redoute", son expérience l'a traumatisée : "Vous n'êtes pas traitée comme une femme mais comme un spécimen."
Revenue dans ce milieu pour devenir égérie de la maison Gérard Darel ces derniers temps, Robin Wright se garde de bien de se présenter comme une célébrité : "J'ai toujours farouchement défendu ma vie privée. Quand je vois le sort réservé à Angelina Jolie et à Brad Pitt, deux êtres formidables, je suis en colère. Laissez-les tranquilles ! Et quand on ose dire que la violation de la vie privée fait partie du package, je sors de mes gonds." Farouchement attachée à son intimité, elle a un but : protéger les deux enfants qu'elle a eus avec Sean Penn, son ex-mari, Dylan, 20 ans, et Hopper, 17 ans et demi.
Lorsqu'elle aborde son physique, Robin, qui vient de couper radicalement ses cheveux, conserve cette sincérité si bienvenue dans l'univers lisse de Hollywood. On a du mal à la croire mais elle insiste, voulant écorner l'icône qu'elle est : "Certains matins, je ne ressemble à rien." Elle n'a pas peur de dire qu'à 45 ans, elle ne peut pas être un synonyme de perfection physique : "J'aimerais être différente. Avoir de jolis seins, par exemple." Mais ne lui parlez pas de bistouri : "Je ne ferais jamais ça ! Je préfère rester avec mes affreux petits seins. [elle rit] J'avais des seins avant la naissance de mes deux enfants, et puis hop ! ils ont disparu..."
Evitant de rentrer dans le club de celles qui ont osé succomber à la chirurgie esthétique, telles que Demi Moore, elle explique : "Je ne ferai jamais de lifting, je ne toucherai jamais à mes lèvres. Quand je vois ça chez d'autres femmes, cela me terrorise." Avec enthousiasme, elle loue Annette Bening, épouse de Warren Beatty, épatante dans The Kids Are All Right : "Elle porte fabuleusement ses 50 ans."
Robin Wright porte, elle, ses 45 ans magnifiquement. Quant à son talent, il va sans aucun doute briller dans The Conspirator, nouvelle réalisation de Robert Redford qui nous plonge dans le drame de John Suratt et de sa mère Mary, accusés d'avoir fourni en armes l'assassin du président, puis dans Le Congrès de Futurologie d'Ari Foleman (Valse avec Bachir), mais avant tout dans le très attendu remake américain de Millenium.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Madame Figaro du 17 juin.