Une apparition au Festival de Cannes, une autre à Ramatuelle et, depuis, Roselyne Bachelot se fait assez discrète médiatiquement. Il faut dire que le gouvernement aussi est en vacances même si le président Macron essaye tant bien que mal de donner du répondant aux anti pass sanitaire... La ministre de la Culture donne, elle, de ses nouvelles dans les pages du Figaro.
La ministre a accepté de clôturer la rubrique estivale du journal intitulée Les politiques aux fourneaux. Elle a ainsi évoqué son rapport à la cuisine, donnant au passage son surprenant surnom hérité de longue date : "Reine de la vinaigrette." Un surnom qu'elle doit à l'une de ses grands-mères. Toute son enfance, Roselyne Bachelot a navigué de la Bretagne à la Bourgogne entre ses deux familles, découvrant deux types de cuisine grâce à ses grands-mères, "deux cuisinières exceptionnelles" avec une même passion de la table. "Dans ce mélange de rusticité et de raffinement entre mes deux grands-mères, je dirais que c'est l'authenticité qui les réunissait", dit-elle.
Et Roselyne Bachelot, qui bien que jeune fille ne se contentait pas de regarder les autres travailler et avait donc appris à faire admirablement la vinaigrette, de détailler un peu ses souvenirs. "On faisait les conserves de fruits qui allaient nous durer tout l'hiver, les confiseries de Noël, les marrons glacés, les fruits déguisés... Le seul gâteau qui était acheté chez un pâtissier, c'était la bûche de Noël", ajoute-t-elle. Et l'ex-chroniqueuse médias, qui a peut-être partagé quelques instants culinaires avec son propre fils Pierre quand il était petit, de se laisser aller à la nostalgie : "Je recherche les produits de mon enfance, mais je ne les retrouverai jamais."
Ceux qui veulent en savoir un peu plus sur la passion de Roselyne Bachelot pour l'art de la table peuvent se plonger dans les pages de Les Cuisiniers de la République française, un ouvrage sur lequel elle a collaboré avec Guillaume Gomez, ancien chef cuisinier de l'Élysée.