Sandrine Kiberlainn lors du Festival de Cannes le 19 mai 2013© Abaca
La suite après la publicité
Sandrine Kiberlain a joué dans deux comédies originales, audacieuses et légèrement barrées cette année : Tip Top et Neuf mois ferme. La première s'est faite remarquer lors de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, la seconde a séduit critiques et public, devenant l'un des succès surprises de 2013 avec 1,8 million d'entrées. La comédienne est intarissable sur son amour pour le cinéma et ses choix de films. Pour Les Inrocks, elle dévoile ce film à qui il elle a dit non malgré le très joli cachet.
Tip Top est un ovni de comédie, une folie cinématographique. Avant d'accepter cette comédie policière insolite et après avoir lu le scénario, Sandrine Kiberlain a traversé des moments de doutes : "En plus, on me proposait en même temps Boule et Bill, dont le salaire m'aurait permis d'acheter un appart à Paris [rires]... Mais à chaque moment où je n'étais plus sûre, je revoyais Serge et j'y croyais à fond. Et je rappelais Isabelle pour lui dire qu'il fallait absolument qu'on fasse ce film ensemble. A un moment donné, pour faire un choix, il faut juste écouter ce dont on a le plus envie." De la même façon, elle n'a (heureusement) jamais écouté l'improbable conseil qu'elle a pu avoir à ses débuts : celui de se faire refaire le nez.
Loin d'elle l'idée de dénigrer un type de film, car si elle a refusé Boule & Bill - le rôle sera tenu par Marina Foïs -, ce n'est pas à cause du film, mais pour Tip Top. D'ailleurs, elle joue dans une autre adaptation de livre pour enfants, Le Petit Nicolas où elle est l'institutrice. Un beau passage de l'article est consacré aux éloges que Sandrine Kiberlain fait de ses collègues : "[Dans La Vie d'Adèle]Léa Seydoux est démente et Adèle Exarchopoulos est une découverte sidérante. [...] Ce que fait Deneuve [dans Elle s'en va], la façon dont elle est regardée, c'est vraiment très beau. Dans Blue Jasmine, Cate Blanchett me bluffe." Mais son plus belle hommage, ce sera pour une icône, Nelson Mandela, disparue le 5 décembre : "S'il y a une chose dont j'ai envie de parler parmi les faits qui ont marqué l'année, c'est bien de ça. Parfois, il y a des personnes qui par leur force humaine parviennent à changer la vie des gens et d'un pays."
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine "Les Inrockuptibles" du 18 décembre
Tip Top est un ovni de comédie, une folie cinématographique. Avant d'accepter cette comédie policière insolite et après avoir lu le scénario, Sandrine Kiberlain a traversé des moments de doutes : "En plus, on me proposait en même temps Boule et Bill, dont le salaire m'aurait permis d'acheter un appart à Paris [rires]... Mais à chaque moment où je n'étais plus sûre, je revoyais Serge et j'y croyais à fond. Et je rappelais Isabelle pour lui dire qu'il fallait absolument qu'on fasse ce film ensemble. A un moment donné, pour faire un choix, il faut juste écouter ce dont on a le plus envie." De la même façon, elle n'a (heureusement) jamais écouté l'improbable conseil qu'elle a pu avoir à ses débuts : celui de se faire refaire le nez.
Loin d'elle l'idée de dénigrer un type de film, car si elle a refusé Boule & Bill - le rôle sera tenu par Marina Foïs -, ce n'est pas à cause du film, mais pour Tip Top. D'ailleurs, elle joue dans une autre adaptation de livre pour enfants, Le Petit Nicolas où elle est l'institutrice. Un beau passage de l'article est consacré aux éloges que Sandrine Kiberlain fait de ses collègues : "[Dans La Vie d'Adèle]Léa Seydoux est démente et Adèle Exarchopoulos est une découverte sidérante. [...] Ce que fait Deneuve [dans Elle s'en va], la façon dont elle est regardée, c'est vraiment très beau. Dans Blue Jasmine, Cate Blanchett me bluffe." Mais son plus belle hommage, ce sera pour une icône, Nelson Mandela, disparue le 5 décembre : "S'il y a une chose dont j'ai envie de parler parmi les faits qui ont marqué l'année, c'est bien de ça. Parfois, il y a des personnes qui par leur force humaine parviennent à changer la vie des gens et d'un pays."
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine "Les Inrockuptibles" du 18 décembre