Stéphane Bern, en janvier 2013 à Paris.© BestImage
La suite après la publicité
Depuis 2010, Stéphane Bern est la clef des après-midi à succès de France 2 grâce à son magazine Comment ça va bien ?. Et depuis peu, la chaîne lui offre même des rendez-vous en prime time tels que Secrets d'histoire ou Le Village préféré des Français, l'un des gros cartons d'audience de France 2, au printemps.
Après vingt-quatre ans de télé, et à l'aube de son cinquième anniversaire, Stéphane Bern revient sur son parcours au cours d'un entretien accordé à l'hebdomadaire Télé Obs, disponible en supplément du Nouvel Observateur.
Découvert par le grand public dans Célébrités, rendez-vous people, puis Sagas sur TF1, consacrée au têtes couronnées, c'est en 1989 qu'il fait sa première télé, "un débat organisé sur La Cinq à l'occasion du bicentenaire de la Révolution", se souvient-il. Né de parents républicains, mais lui-même royaliste de gauche dès son adolescence, Stéphane Bern se rend alors sur le plateau pour défendre la monarchie et en faire la promotion.
En quinze ans, son look comme son image "de mec coincé" ont évolué. Notamment en 2003 quand il rejoint le groupe Canal+. De journaliste prout-prout ami du gotha, il devient le summum de la coolitude. "Vous faites 50% de part d'audience sur TF1 avec Sagas, et vous êtes le type que l'on ne veut pas fréquenter. Vous faites 6% sur Canal et vous êtes le mec le plus à la mode", constate-t-il après avoir qualifié l'univers de la télé de "monde d'idiots".
"J'en avais marre de cette image de mec coincé. À France Inter, j'avais déjà commencé à déboutonner mon corset, à me libérer", se souvient celui qui a présenté Le Fou du roi pendant onze ans, sur la radio publique, à partir de 2000.
À l'heure où les animateurs-producteurs comme Nagui, Cyril Hanouna, Arthur ou Julien Courbet ont la cote, Stéphane Bern se défend d'ailleurs d'être un artisan. "Je n'ai pas de maison à Saint-Tropez, mais je suis libre. Et je n'ai pas besoin de vendre des jeux de merde aux diffuseurs", se targue-t-il dans les colonnes de Télé Obs.
Quant à l'affaire Jean-François Copé - Bern avait révélé une confidence qui lui avait faite le président de l'UMP selon laquelle il était "favorable à titre personnel" au mariage gay -, le journaliste ajoute : "S'il n'avait pas appelé à manifester, je n'aurais rien dit. Je crois avoir fait là un acte de citoyen. (...) Depuis, il m'a appelé. On s'est expliqués. La discussion a été un peu sèche mais il a très bien compris."
Joachim Ohnona
Après vingt-quatre ans de télé, et à l'aube de son cinquième anniversaire, Stéphane Bern revient sur son parcours au cours d'un entretien accordé à l'hebdomadaire Télé Obs, disponible en supplément du Nouvel Observateur.
Découvert par le grand public dans Célébrités, rendez-vous people, puis Sagas sur TF1, consacrée au têtes couronnées, c'est en 1989 qu'il fait sa première télé, "un débat organisé sur La Cinq à l'occasion du bicentenaire de la Révolution", se souvient-il. Né de parents républicains, mais lui-même royaliste de gauche dès son adolescence, Stéphane Bern se rend alors sur le plateau pour défendre la monarchie et en faire la promotion.
En quinze ans, son look comme son image "de mec coincé" ont évolué. Notamment en 2003 quand il rejoint le groupe Canal+. De journaliste prout-prout ami du gotha, il devient le summum de la coolitude. "Vous faites 50% de part d'audience sur TF1 avec Sagas, et vous êtes le type que l'on ne veut pas fréquenter. Vous faites 6% sur Canal et vous êtes le mec le plus à la mode", constate-t-il après avoir qualifié l'univers de la télé de "monde d'idiots".
"J'en avais marre de cette image de mec coincé. À France Inter, j'avais déjà commencé à déboutonner mon corset, à me libérer", se souvient celui qui a présenté Le Fou du roi pendant onze ans, sur la radio publique, à partir de 2000.
À l'heure où les animateurs-producteurs comme Nagui, Cyril Hanouna, Arthur ou Julien Courbet ont la cote, Stéphane Bern se défend d'ailleurs d'être un artisan. "Je n'ai pas de maison à Saint-Tropez, mais je suis libre. Et je n'ai pas besoin de vendre des jeux de merde aux diffuseurs", se targue-t-il dans les colonnes de Télé Obs.
Quant à l'affaire Jean-François Copé - Bern avait révélé une confidence qui lui avait faite le président de l'UMP selon laquelle il était "favorable à titre personnel" au mariage gay -, le journaliste ajoute : "S'il n'avait pas appelé à manifester, je n'aurais rien dit. Je crois avoir fait là un acte de citoyen. (...) Depuis, il m'a appelé. On s'est expliqués. La discussion a été un peu sèche mais il a très bien compris."
Joachim Ohnona