L'affaire a bouleversé le monde de l'immobilier et plus directement Stéphane Plaza. Le 1er mars, alors qu'elle avait rendez-vous pour une visite d'appartement, Manuella, employée du réseau d'agences immobilières Stéphane Plaza, a été séquestrée et violée par un faux client. Son agresseur l'avait menacée d'une arme de poing et l'avait ensuite abandonnée à la gare de Blois après avoir gardé sa voiture.
Presque deux mois plus tard, Stéphane Plaza est revenu sur cette sombre affaire et ne cache pas son émotion. Dans Femme actuelle, la star de M6 a déclaré : "C'est compliqué même de faire mon métier aujourd'hui parce qu'évidemment, dès que je rentre dans un appartement, dès que je rentre quelque part, j'ai une pensée pour elle." L'animateur de Recherche appartement ou maison, et Chasseurs d'appart' a déclaré prendre régulièrement des nouvelles de sa collègue, notamment par l'intermédiaire de son mari qu'il "essaie d'avoir tous les jours". Puis, il ajoute : "C'est très compliqué. Je suis très touché au fond de moi. (...) C'est compliqué de faire mon métier aujourd'hui, parce que, évidemment, dès que je rentre dans un appartement, dès que je rentre quelque part, j'ai une pensée pour elle tout le temps. J'essaie de la soutenir comme je peux. Je ne suis pas à sa place, et après, l'enquête fera le reste. Même d'en parler, j'ai beaucoup de mal, mais j'essaie de lui apporter mon soutien et tout le groupe essaie de lui apporter son soutien."
L'homme de 48 ans a aussi tenu à remercier les nombreux agents immobiliers d'agences concurrentes qui ont apporté leur soutien à Manuella : "Ce qui est très important, c'est que j'ai eu tous les autres réseaux qui m'ont appelé, qui m'ont laissé des messages pour elle, que ce soit Century 21, que ce soit Orpi, voilà, j'ai transféré parce que ça touche tout l'immobilier, et c'est très compliqué parce que ça ne devrait pas exister."
Le 7 mars dernier, le suspect a été arrêté et mis en examen pour "enlèvement ou séquestration pour préparer ou faciliter la commission d'un crime ou délit, et viol sous la menace d'une arme". Il a "nié toute violence physique commise à l'encontre de la victime" et a refusé de répondre aux enquêteurs. L'homme âgé de 50 ans a été condamné à plusieurs reprises entre 1994 et 2016, notamment pour des faits de viol, enlèvement ou séquestration, et violences aggravées.