Loin des regards, loin de François Hollande, Valérie Trierweiler se remet doucement de la tempête médiatique qui a suivi les révélations du magazine Closer concernant la relation supposée du président François Hollande avec Julie Gayet. Une semaine d'hospitalisation, de questions et de rumeurs n'auront eu raison de la journaliste de Paris Match, bien décidée à reprendre le contrôle...
Hospitalisée en psychiatrie
Valérie Trierweiler a donc posé ses valises à La Lanterne, la résidence secondaire du président de la République. L'occasion de retrouver ses proches après une semaine passée au sein de la Pitié-Salpêtrière, au service psychiatrie du Dr Jouvent. Pas de tentative de suicide, comme la rumeur l'avait un temps laissé entendre, mais un gros coup de fatigue après sa confrontation avec François Hollande la veille de la sortie de Closer et de ses photos qui ont fait le buzz. Une hospitalisation qui tombe mal pour le président selon un de ses proches qui s'est confié à VSD : "Jusqu'ici, François pensait pouvoir acter une séparation. Mais il vient de comprendre que ce ne serait pas si simple. Valérie entend bien s'accrocher."
Lors de son hospitalisation, la première dame n'aura eu que peu de visites. Même ses fils ont eu des difficultés pour la voir. Léonard, 16 ans, s'était vu refuser l'accès à la chambre de sa mère par des vigiles le vendredi 17 janvier, le lendemain de la visite de François Hollande à l'hôpital, le soir du 16 janvier. Son frère Anatole, qui fêtait ses 21 ans le 12 janvier, deux jours après l'hospitalisation de leur mère, n'avait pas eu plus de succès révèle Paris Match. Il faudra plusieurs heures aux deux garçons pour que le plus jeune puisse voir sa mère, endormie.
François Hollande peu prévenant
Depuis sa chambre, Valérie ne peut assister à la conférence de presse - à laquelle on lui prête l'envie d'avoir voulu y assister ? - attendue du 14 janvier de celui qui est encore officiellement son compagnon. La télé lui est interdite. Qu'à cela ne tienne, c'est sur son portable qu'elle suivra les quelques explications lâchées par le chef d'État... Un chef d'État qui n'aura que peu d'égard pour Valérie Trierweiler. Et pour cause. Selon Paris Match, c'est le cabinet de cette dernière qui a lâché l'information de son hospitalisation, même si selon nos propres informations, ce sont ses proches qui auraient décidé de révéler qu'elle était hospitalisée, à un journaliste ami.
Toujours est-il que le président, qui n'avait pas eu l'autorisation des médecins de se rendre au chevet de sa compagne et communiquait avec elle par SMS, peut enfin la voir le jeudi soir, soit une semaine après leur explication. Et les retrouvailles sont loin d'être amicales révèle Paris Match.
D'après VSD - Paris Match donne l'information au conditionnel - François Hollande se serait ensuite rendu à La Lanterne le samedi 18 vers 21H30 et en serait reparti le dimanche 19 janvier vers 15H, après sa journée passée à Tulle... Aucune source n'a pu nous confirmer cette possible soirée en tête à tête.
La Lanterne, un choix pas anodin
En choisissant La Lanterne, Valérie Trierweiler envoie un message clair. Elle est toujours la première dame, et ne compte pas s'effacer aussi facilement. Lorsque François Hollande, deux jours avant de partir pour les Pays-Bas, se serait rendu à La Lanterne, c'est une escorte présidentielle qui l'aurait accompagné, escorte qui disparaitra peu de temps avant la demeure pour que sa voiture à lui ne soit pas repérée par les photographes en y arrivant vers 21h30 explique VSD. Le lendemain, vers 15h30, il aurait quitté La Lanterne dans une Laguna, sans escorte, alors que toute la journée les allers et retours de voitures se sont multipliés. Mais pourquoi n'aurait-il pas voulu être vu des photographes ? Pour ne pas que Julie Gayet sache qu'il passait sa soirée, sa nuit et sa matinée à La Lanterne ? Peu crédible. La suite s'annonce compliquée pour François Hollande qui souhaitait une séparation rapide. "La situation du couple s'était dégradée depuis longtemps, il y avait de réels différends et il espérait une sortie par le haut", auraient confiés des proches du président à VSD, confirmant les révélations de Laurence Pieau, la directrice de la rédaction de Closer.
Diner aux chandelles
Si François Hollande et Valérie Trierweiler sont sous le feu des médias, l'autre protagoniste de cette histoire se fait discrète. Et pourtant Paris Match révèle que Julie Gayet n'a rien changé à sa vie malgré les révélations de Closer. Pour preuve, la fête qu'elle aurait organisée chez elle avec ses amis le 18 janvier dernier, pour l'anniversaire de son fils de 13 ans, Ezéchiel. La famille serait d'ailleurs ravie de ne plus avoir à taire cette relation.
Une relation qui ne daterait pas d'hier. Déjà, cet été, lorsque Valérie Trierweiler était partie seule en Grèce pour ses vacances, François Hollande et Julie Gayet s'étaient retrouvés à Tulle et à Brive. Paris Match révèle également que le duo se serait retrouvé les 28 et 29 septembre de l'année dernière à Mougins où le président possède une maison. Ils auraient dîné au St Petersbourg, aux chandelles, assistant à un spectacle musical. Les serveurs de l'établissement, réputé pour ses soirées romantiques, n'auraient pas reconnu immédiatement la femme qui accompagnait François Hollande. Une femme au sourire charmeur, aux cheveux châtains, nez droit, charmant sourire, une beauté classique qu'ils prennent pour Valérie Trierweiler. Ce n'est qu'en découvrant la photo de Julie Gayet à la Une de l'actualité qu'ils auraient compris leur méprise.
Le statu quo semble être de mise pour le moment. Si Valérie Trierweiler paraît avoir repris la main en s'installant à La Lanterne - mais est-ce bien sa décision et pas plutôt pour la garder " sous surveillance" ? -, résidence secondaire des présidents depuis Nicolas Sarkozy, François Hollande s'est engagé à dire avant son voyage aux États-Unis si Valérie Trierweiler serait sa compagne ou si c'est comme un président célibataire qu'il prendra place à côté de Michelle Obama ... Départ pour les US prévu le 11 février.
L'affaire Gayet-Hollande-Trierweiler, à retrouver dans Paris Match et VSD, le 23 janvier dans les kiosques