Au four, au moulin... et à la cathédrale : Victoria de Suède, qui volait récemment au secours de sa jeune soeur bafouée, affiche une énergie intarissable à moins d'un mois désormais de son mariage, qui s'annonce historique à plus d'un titre.
Dans un pays qui s'est récemment prononcé majoritairement pour l'abolition de la monarchie (le voeu de 56% des Suédois, selon un sondage édifiant), les noces, le 19 juin prochain, de la princesse héritière passionnent néanmoins, et les produits dérivés abondent. Au rayon des accessoires officiels, deux nouveaux venus : les timbres et le sceau, entrelaçant les initiales de leurs prénoms, qu'ils apposeront sur leurs plis maritaux.
D'autant que la principale intéressée met ostensiblement la main à la pâte, multipliant les sorties dans la capitale scandinave pour des missions de repérage, tantôt seule, tantôt escortée par son très propret et athlétique fiancé Daniel Westling, patron d'une chaîne de salles de sport, en costume bleu marine - son péché mignon.
Après avoir étudié les moindres détails du trajet qu'empruntera le carrosse traditionnel qui les conduira jusqu'au bonheur conjugal, mais aussi le menu qui sera proposé, entre autres, les amoureux étaient il y a peu de sortie pour s'imprégner d'un des principaux décors de leur union : la cathédrale de Stockholm.
Main dans la main, ont-ils déjà frissonné en se projetant vers le jour J ? Ou bien leur esprit était-il tout accaparé des questions d'organisation ?
G.J.