Entre Jason Bourne (le 10 août en salles) et Juste la fin du monde (sortie le 21 septembre), Vincent Cassel fait un retour très remarqué sur les grands écrans. Avec un inébranlable charisme et un jeu d'acteur aussi dur que séduisant, l'acteur français de 49 ans brille à nouveau, que ce soit en homme à tout faire vengeur dans Jason Bourne, ou bien en frère colérique et castrateur chez Xavier Dolan.
Vogue lui a donc consacré plusieurs pages avec une interview-portrait, et Vincent Cassel s'y emploie à "dire tout". On le voit donc parler de ses filles, défendre Léa Seydoux, parler féminisme, mais aussi clasher Karim Benzema. Pourquoi ? "Benzema, y a peut-être des trucs dans lesquels il s'est comporté comme une tête de con et maintenant, ça lui revient dans la gueule", lâche le comédien, citoyen engagé. "Benzema, j'ai pas envie de partir en vacances avec lui... Avec les footballeurs en général, d'ailleurs", surenchérit-il, se disant néanmoins "assez pote" avec Bixente Lizarazu.
Une belle entrée en matière pour l'acteur qui vit entre la France, où il tourne régulièrement, le Brésil (où il vit) et les plaques tournantes du cinéma international que peuvent être Los Angeles ou Londres. Ce qui ne l'empêche pas de suivre de très près l'actualité, et notamment le cas Léa Seydoux. La jeune actrice est régulièrement victime des haters et fait l'objet de ce qu'on appelle un bashing quasi constant – moqueries, insultes, reproches... Agacé, son partenaire dans La Belle et la Bête réagit cash : "C'est tellement nul de la renvoyer à ses origines, clame le fils de Jean-Pierre Cassel. Le désir qu'elle suscite, Léa, elle ne le doit qu'à elle-même : les metteurs en scène, ils n'en ont rien à foutre, qu'elle soit petite-fille de. Ridley Scott, il la prend parce qu'elle pète l'écran, c'est tout. Ca me saoule, ces conneries, il y a beaucoup de jalousie là-dedans."
Avec sa gouaille reconnaissable, Vincent Cassel enchaîne au cours de l'interview. Il évoque ses filles Deva et Léonie avec douceur, se dit "très aimant" avec elles, qui "passent avant tout", leur explique "que le prince charmant des films, ça n'existe pas vraiment" et parle féminité avec des mots franchement progressistes. "Moi, que les femmes aient des couilles ne m'excite pas du tout. La vraie force des femmes, elle est dans la féminité", déclare l'ex-mari de Monica Bellucci. On aurait aimé en savoir plus, du coup, venant d'un homme qui est "persuadé que les femmes s'épanouiront en devenant plus femmes".
Portrait et interview à retrouver dans le numéro d'août 2016 de Vogue.