De retour dans les colonnes des plus grands médias de l'Hexagone, Dany Boon fête la sortie en grande pompe du DVD de son dernier long métrage, le très réussi Supercondriaque. Avec 5,2 millions d'entrées, loin, très loin de Bienvenue chez les Ch'tis, Dany Boon ne peut être que fier : le succès est toujours en rendez-vous, malgré la concurrence ou la critique.
Aujourd'hui riche, décrié justement pour ce rapport à l'argent qu'on lui invente trop souvent, Dany Boon n'a aucun regret, et a appris de son ascension fulgurante. "J'ai adoré mes débuts évidemment, confie l'intéressé à GQ. J'étais plus insouciant, le monde s'ouvrait à moi. Ce qui est marrant c'est qu'aujourd'hui tout le monde parle de l'argent que je gagne avec mes derniers films, mais de l'argent j'en gagne depuis 25 ans." Avant de tirer les leçons de ses propres succès : "C'est d'ailleurs après mon premier spectacle que j'ai le plus flambé. J'ai acheté un loft à Oberkampf, bien trop grand pour moi. C'était délirant, je faisais des grosses soirées. J'ai aussi acheté des bagnoles. Ma mère m'a mis d'équerre...", nous apprend le comédien. Des voitures il en toujours et plus d'une. Son garage contient une Tesla S, Mini Cooper S, une McLaren 12 c et deux Audi. Et concernant ses costumes hors de prix, il avoue qu'il en a besoin pour mettre en valeur son physique compliqué.
C'est donc loin de la France que Dany Boon se ressource. Aux États-Unis, il habite une maison de Pacific Palisades et a comme voisin Ben Affleck, Steven Spielberg ou la très souriante Julia Louis-Dreyfus. Là-bas, loin des critiques, il s'éclate, entre barbecue et "pool parties pour les enfants". Et il semble bien s'entendre avec ses voisins américains, notamment Christian Bale : "On est bien copains avec Christian. Sa fille est dans la classe de mon fils, du coup quand je le croise c'est 'Hi Christian, How have you been, you've been good?'", s'amuse le ch'ti originaire d'Armentières. "Et je croise de nombreux Français là-bas, comme Johnny Hallyday ou Omar Sy", note-t-il lors d'un autre entretien. Et précise : "Tout le monde est très heureux. On est tranquilles là-bas."
Il s'apprête à faire son come-back scénique en 2016 à l'Olympia. Un retour qu'il prépare avec minutie. En ce qui concerne la conquête de l'Amérique, il s'en moque : "Je n'ai pas du tout envie de conquérir Hollywood", même si à Los Angeles, Dany Boon n'en oublie pas le travail, et notamment son projet de long-métrage avec la 20th Century Fox. D'ailleurs, "ça ne s'appelle plus The Ambassadors, mais The Lay Over", apprend-t-il au Parisien. Le pitch : "L'histoire d'un New-Yorkais qui se retrouve dans l'aéroport de Londres et fait tout pour rentrer à New York pour demander la main de sa fiancée."