Dany Boon fête ses 50 ans mais aussi ses 25 ans de carrière avec un spectacle à son image : humble, tendre et débordant d'humour. L'heure est au bilan, même si la star fourmille de projets. Pour Paris Match, il va aussi aborder sa priorité : sa famille. Il est papa de cinq enfants : Eytan, 11 ans, Elia, 9 ans, et Sarah, 6 ans – dont la mère est sa femme Yaël –, Mehdi, 19 ans, né d'une première union, et Noé, 16 ans, dont la mère est Judith Godrèche. Et si sa propre enfance n'a pas été simple, il fait au mieux pour que ses enfants grandissent dans un environnement heureux, tout en ayant de belles valeurs comme la générosité.
"J'ai envie de voir plus mes enfants, de les élever plus. D'ailleurs, ils supportent de moins en moins mon absence. Quand je vais dîner au restaurant avec ma femme, mon fils de 11 ans nous demande : 'Pourquoi vous sortez ? Y a plein de trucs dans le frigo !' Donc je vais moins travailler. Après ce spectacle, j'arrête le one-man show. Je reviendrai sur scène un jour, mais plutôt dans une pièce de théâtre", confie-t-il à Paris Match.
C'est à Los Angeles que Dany a choisi de poser ses bagages, afin de travailler sur des projets hollywoodiens, mais aussi pour vivre dans l'anonymat, pour le bien de ses enfants. Ils ont d'ailleurs vécu difficilement leur période loin de L.A., où ils avaient tous leurs amis, pour vivre à Londres, où l'acteur-réalisateur-scénariste s'était installé provisoirement en famille pour développer son premier long métrage américain, The Ambassadors, avec la Fox.
Ses cinq enfants grandissent vite et bien : "Mehdi a eu son bac S, il est entré à 19 ans à l'American School of Music, à Paris. En fera-t-il un métier ? Je ne sais pas. Noé, qui avait joué avec moi dans Micmacs à tire-larigot, ne veut pas être acteur, c'est bien. Il avait deux ans d'avance et vient de prendre une année sabbatique. Il joue de la guitare et a formé un petit groupe. Mais, surtout, à 17 ans, il vient d'être accepté à l'université Reed de Portland, où Steve Jobs était passé. Tous mes enfants font de la musique." Le héros des Ch'tis parle aussi d'Eytan, 11 ans : "Il veut devenir footballeur. C'est son rêve mais je ne suis pas d'accord. Pourtant, je l'emmène dans son club aux Etats-Unis ou à des stages au PSG quand nous sommes en France. Pendant plusieurs saisons, il n'a pas marqué un but. Maintenant, il se met à marquer sans arrêt. Alors je m'étonne et il répond : 'Je me suis rendu compte que je pouvais avoir confiance en moi."
Qu'en est-il de l'atmosphère familiale avec cinq bambins d'âges différents ? "Il y a eu des périodes de révolte, comme chez tous les adolescents, des périodes où le ton montait, où les portes claquaient. Cela me paraît plutôt sain qu'à un moment où à un autre, je sois passé pour un vieux con." Avec la nouvelle génération, il faut aussi gérer l'utilisation des smartphones : "A 6 ans, Sarah [sa petite dernière chérie] n'a pas de portable. Eytan et Elia, qui ont 11 et 9 ans, en possèdent un mais ne l'utilisent pas. Je ne veux pas. On le leur interdit. Ils jouaient trop aux jeux vidéo. Nous avons dû imposer des restrictions : une heure en semaine, une heure le week-end. Ils lisent beaucoup."
Père d'une famille nombreuse, il peut compter sur la présence de sa mère, mais ce n'est pas simple quand l'Atlantique les sépare. Elle voit ses petits-enfants durant l'été et même quand il vivait à Londres, elle ne venait pas : "Jamais, jamais tu ne me mettras dans un train qui va sous l'eau !"
Retrouvez l'intégralité du sujet dans le magazine Paris Match du 24 novembre 2016