Entre Charlotte Casiraghi et Dimitri Rassam, l’histoire avait débuté d’une formidable manière. C’est lors du 70e festival de Cannes en 2017 que le fils de Carole Bouquet et Jean-Pierre Rassam et la fille de Caroline de Monaco et Stefano Casiraghi se sont rencontrés pour la première fois. De ces instants magiques ont découlé une magnifique romance, couronnée d’un mariage célébré en deux fois et de la naissance d’un petit garçon, Balthazar, âgé de six ans aujourd’hui. Mais en début d’année, on apprenait que l’amour entre les tourtereaux s’était finalement envolé.
Après sept ans d’une histoire a priori sans nuages, Charlotte Casiraghi et Dimitri Rassam ne forment plus un couple. Un coup dur pour les deux ex qui ont dû réapprendre à vivre l’un sans l’autre, tout en gardant des bonnes relations pour le bien-être et l’équilibre de leur unique enfant. Carole Bouquet s’était subtilement confiée sur le sujet sur le plateau de C à vous, réaffirmant l’importance d’être là pour ses enfants tout en restant à sa place : “Je vis leurs joies et leurs peines intensément, en essayant de ne pas leur montrer. Je me rends disponible pour parler, guettant les moindres passerelles s’ils ont envie de se confier à moi. J’essaye d’être discrète car on sait, en tant que mère, qu’on n’est pas toujours la mieux placée pour aider. Quand quelqu’un a mal, on ne peut pas faire grand chose à part être là et réassurer de son amour.”
Si Dimitri Rassam ne s’est que très peu épanché au sujet de la séparation, Charlotte Casiraghi avait néanmoins accordé quelques mots au Telegraph, indiquant qu’elle avait trouvé dans la littérature et la philosophie le moyen de se relever : “Lire des oeuvres de femmes écrivains m'a aidé, ne pas vivre selon les attentes et les jugements, pour moi, il est important de se libérer de certaines conventions.”
C’est dans l’ombre et dans la plus grande discrétion que Charlotte Casiraghi et Dimitri Rassam ont donc géré la rupture. Et si c’est au fil de certaines pages que la fille de Caroline de Monaco, récemment endeuillée par la perte de sa grand-mère Fernanda, a trouvé du réconfort, Dimitri Rassam a quant à lui pu compter sur son talent et sur l’un des plus gros projets de sa vie qui a vu le jour cette année.
Au mois de juin, Le Comte de Monte-Cristo, film réalisé par Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte, est sorti en salles. Et le duo ainsi que le producteur Dimitri Rassam et Pierre Niney, héros du film, ne s’attendaient sans doute pas à un tel accueil dans les cinémas français. Après six mois seulement, Le Comte de Monte-Cristo frôle les 10 millions d'entrées, se hissant ainsi parmi les plus gros succès du box-office. Quelques semaines avant sa sortie, au festival de Cannes, le long-métrage avait eu droit à une standing ovation de 20 minutes à laquelle Carole Bouquet, la mère de Dimitri Rassam, et Darya, la fille que le producteur a eue avec Masha Novoselova, ont fièrement pris part.
Il faut croire que Dimitri Rassam vit un rêve éveillé depuis la sortie du film, lui qui “fait ce qu’il a aimé lorsqu’il était enfant” comme le révélait Carole Bouquet toujours sur le plateau de C à Vous. Dans un post publié sur Instagram le 28 juin dernier, Dimitri Rassam évoquait le bien que le succès du film lui avait procuré et à quel point cela lui avait permis de traverser une mauvaise passe : “Je n’osais plus m’abandonner à y croire vraiment. Croire possible cet accueil merveilleux que vous nous offrez. Je l’espérais tellement pourtant, j’en avais besoin même, au delà de ce que je voulais bien m’avouer. Il y a des films qui charrient pour ceux qui les font encore davantage que ce qu’ils cristallisent à l’écran. Celui la plus que tous les autres en ce qui me concerne. D’abord parce que j’en suis immensément fier. Fier du travail, fier du parcours, accomplis avec deux amis dont la rencontre il y a quinze ans a changé ma vie professionnelle, ma vie tout court. Ensuite parce qu’il appartient à un cinéma auquel j’ai toujours voulu moi-même appartenir.”
Il poursuivait son message, évoquant la formation du film durant “une période de tumulte qui a ébranlé” sa capacité même à croire, à faire sens : “Son succès ne chassera pas forcément ce spleen, je resterai sans doute nostalgique d’une époque que je n’ai pas connue, d’un monde qui n’a probablement jamais existé ailleurs que dans mes fantasmes. Je sais bien que le destin de ce film n'atténuera en rien la mélancolie qui m’habite, pour autant il n’en est que plus précieux, plus beau. Il ne remplace ni n’efface rien. Il se mêle à tout ça, il prend place, et à l’instant me remplit de joie.”
Cette sortie n'est pas la seule bonne nouvelle avec laquelle Dimitri Rassam a vécu la fin de l'année. Ce lundi 16 décembre au Figaro, le grand producteur a annoncé la naissance de son nouveau bébé après deux ans de travail acharné. Il s'appelle Yapluka, un fonds destiné à financer un cinéma européen d'ampleur.
"Ma conviction, c’est qu’il y a un trésor d’histoires dans le patrimoine européen, et qu’on peut les raconter depuis l’Europe" a déclaré Dimitri Rassam au quotidien. Grâce à Yapluka, la saga littéraire Les Rois Maudits de Maurice Druon aura droit à son adaptation cinématographique avant un autre projet autour de la légion étrangère sur lequel il travaille depuis de longues années aussi. Un défi que se lance personnellement Dimitri Rassam en tant que producteur et qui sera de nouveau accompagné par Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, à qui l'on doit déjà Le Comte de Monte-Cristo. Sept films sont d'ores et déjà prévus, le début de tournage du premier volet étant fixé à 2026. C'est grâce à une levée de fonds de plusieurs dizaines de millions d'euros que Dimitri Rassam voit ce grand rêve se réaliser, encore une fois : "[Yapluka] n'est pas juste un financier, mais une passerelle entre des studios, des détenteurs de licences qui cherchent un partenaire, des acteurs de la distribution internationale et des créateurs qui veulent rester copropriétaires de ce qu’ils font et garder un contrôle créatif. Ces talents préfèrent aller vers des acteurs à taille humaine, moins bureaucratiques que vers les majors, car ils comprennent mieux leurs besoins." Le but ? Financer trois à quatre films par an et "d’accompagner des projets internationaux et non franco-français." Une année mouvementée mais conclue en beauté. Voilà Dimitri Rassam armé pour conquérir le monde...