Gros week-end à enjeu pour les équipes de France de rugby et de football...
Alors que le XV de France affronte le XV de la Rose pour une place en demi-finale de la Coupe du Monde de rugby samedi 8 octobre, et ainsi se racheter de ses pitoyables prestations, les Bleus de Laurent Blanc affronteront la veille l'Albanie dans le cadre des éliminatoires à l'Euro 2012.
Et autant dire que la France n'est pas au mieux... Les blessures se sont accumulées, et le sélectionneur doit faire avec les forfaits du jeune papa, de Karim Benzema, de Bacary Sagna, des parisiens Kevin Gameiro et Blaise Matuidi, ainsi que les incertitudes concernant Eric Abidal ! Mais le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres.
Djibrill Cissé ne s'en plaindra pas ! Le buteur de 30 ans fait en effet son retour en bleu après avoir plusieurs fois raté le coche. On se souvient notamment de sa grave fracture juste avant le mondial 2006, de sa méforme qui le priva de l'Euro 2008... Et malgré ses performances avec le Panathinaïkos d'Athènes et un transfert à la Lazio de Rome cet été suite à des débordements en Grèce, l'attaquant ne s'attendait pas à être appelé comme le révèle France Soir : "J'étais en train de faire un câlin à mon fils et j'ai reçu cet appel. Je me suis dit : 'C'est quoi cette putain de blague ?' et j'avais aussi ce sentiment de satisfaction, car je l'attendais depuis longtemps."
Victime de la concurrence et de l'émergence de jeunes pousses à son poste, Djibril Cissé n'a jamais rien lâché, tant l'attachement au maillot bleu est fort. "Je l'ai toujours dit et assez dit. Je m'y suis attaché dès le début. C'est dur de ne pas en faire partie. Le fait de revenir me fait du bien. Je n'ai jamais eu la tentation de lâcher. Ce n'est pas dans mon tempérament de baisser les bras. Quand j'ai envie de quelque chose, je donne tout. C'est sacré, les Bleus. Je sens que je peux encore apporter quelque chose", confie-t-il lorsqu'il évoque l'équipe de France.
Cette fois-ci, Djibril Cissé compte bien s'imposer en équipe de France, et saisir la chance qui lui est offerte. Et ainsi participer à une grande compétition sous le maillot frappé du coq, et redorer ainsi son blason après l'échec de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud : "Je ne pouvais pas finir sur un tel échec comme le mondial 2010. L'amertume est toujours là, mais elle passera."