Eric Naulleau n'est pas reconduit à la rentrée dans On n'est pas couché.© Abaca
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Eric Naulleau semble avoir le plus grand mal à se remettre de son départ d'On n'est pas couché, annoncé à la fin du mois de mai. Après avoir tiré sa révérence en beauté samedi dernier, mettant un terme à quatre saisons de bons et loyaux services sur France 2, il se répand dans la presse et cache tant bien que mal l'amertume qui est la sienne.
Interviewé par le site NouvelObs.com, l'ex-comparse d'Eric Zemmour - lui aussi poussé vers la sortie à l'issue de cette saison - a déclaré : "S'il y a eu autour de cette éviction un battage médiatique, c'est tout simplement parce qu'on a ce point commun, Laurent (Ruquier, l'animateur, NDLR) et moi, de préférer lancer des piques plutôt qu'en recevoir. Laurent, quand on le chatouille, peut être susceptible comme tout. Mais je lui ai proposé de signer une sorte d'armistice médiatique pour que ça se termine dignement... Et parce que ça a été une bonne expérience dans l'ensemble : j'ai toujours dit ce que je voulais, on ne m'a jamais demandé de la fermer."
Il déplore également les "motifs d'un grand flou artistique" de ce départ précipité. Le polémiste a cependant une petite idée de ce qui lui a valu cette éviction : la sévérité de ses critiques. "Un talk-show peut-il se priver de têtes d'affiches? Il est compliqué d'en animer un quand la moitié du show-biz vous répond : 'Ah, on serait ravi de vous envoyer notre star, mais quel dommage que vous ayez ce furieux de Naulleau qui dézingue à tout va...' Le problème est que de nombreux artistes refusent de s'exposer à la critique, tout simplement parce que ça n'est pas le mode de la télévision. On ne vient pas à la télévision pour se faire critiquer, mais pour faire de la promotion", analyse avec justesse l'éditeur et critique littéraire.
On se souvient de ses altercations mémorables avec Francis Lalanne, Michael Youn, le chanteur Cali ou Daniel Picouly... Aussi, Eric Naulleau s'est fait une flopée d'ennemis dans l'enceinte du Moulin Rouge, où est tournée l'émission On n'est pas couché.
"Calixthe Beyala, dont j'avais vraiment dézingué le roman, m'a bombardé de SMS orduriers pendant 48 heures. Et même de messages vocaux, où elle me disait que je n'étais qu'un rat, qui devrait retourner dans son égout... Il y a aussi eu Erik Orsenna : il a récemment exigé que je quitte le plateau d'une émission en disant que je l'avais insulté. Ce n'est pas vrai, j'avais trouvé ennuyeux son livre sur l'eau. Je pourrais aussi vous citer Philippe Val, qui a déclaré que, lui vivant, je ne travaillerai jamais à France Inter, donc je ne pense pas succéder à Stéphane Bern au Fou du roi...", liste Eric Naulleau, qui estimait en début de semaine avoir été "pressé comme un citron".
Ses détracteurs sont nombreux. Ce sont deux chroniqueuses (Audrey Pulvar, compagne d'Arnaud Montebourg écartée d'i-Télé fin 2010, et Natacha Polony) qui prendront la place de Zemmour et Naulleau à partir de la rentrée... Ce dernier n'est pas certain de leur aptitude à relever le défi.
Le départ de Jonathan Lambert à l'issue de cette saison est également confirmé. Pour lui succéder, on parle de Nicolas Bedos, fils du célèbre Guy Bedos, même si rien n'est signé à l'heure où nous parlons.
Nous nous contenterons simplement de dire qu'une page se tourne et que rien ne sera plus jamais comme avant sur le plateau d'On n'est pas couché.
Joachim Ohnona
Interviewé par le site NouvelObs.com, l'ex-comparse d'Eric Zemmour - lui aussi poussé vers la sortie à l'issue de cette saison - a déclaré : "S'il y a eu autour de cette éviction un battage médiatique, c'est tout simplement parce qu'on a ce point commun, Laurent (Ruquier, l'animateur, NDLR) et moi, de préférer lancer des piques plutôt qu'en recevoir. Laurent, quand on le chatouille, peut être susceptible comme tout. Mais je lui ai proposé de signer une sorte d'armistice médiatique pour que ça se termine dignement... Et parce que ça a été une bonne expérience dans l'ensemble : j'ai toujours dit ce que je voulais, on ne m'a jamais demandé de la fermer."
Il déplore également les "motifs d'un grand flou artistique" de ce départ précipité. Le polémiste a cependant une petite idée de ce qui lui a valu cette éviction : la sévérité de ses critiques. "Un talk-show peut-il se priver de têtes d'affiches? Il est compliqué d'en animer un quand la moitié du show-biz vous répond : 'Ah, on serait ravi de vous envoyer notre star, mais quel dommage que vous ayez ce furieux de Naulleau qui dézingue à tout va...' Le problème est que de nombreux artistes refusent de s'exposer à la critique, tout simplement parce que ça n'est pas le mode de la télévision. On ne vient pas à la télévision pour se faire critiquer, mais pour faire de la promotion", analyse avec justesse l'éditeur et critique littéraire.
On se souvient de ses altercations mémorables avec Francis Lalanne, Michael Youn, le chanteur Cali ou Daniel Picouly... Aussi, Eric Naulleau s'est fait une flopée d'ennemis dans l'enceinte du Moulin Rouge, où est tournée l'émission On n'est pas couché.
"Calixthe Beyala, dont j'avais vraiment dézingué le roman, m'a bombardé de SMS orduriers pendant 48 heures. Et même de messages vocaux, où elle me disait que je n'étais qu'un rat, qui devrait retourner dans son égout... Il y a aussi eu Erik Orsenna : il a récemment exigé que je quitte le plateau d'une émission en disant que je l'avais insulté. Ce n'est pas vrai, j'avais trouvé ennuyeux son livre sur l'eau. Je pourrais aussi vous citer Philippe Val, qui a déclaré que, lui vivant, je ne travaillerai jamais à France Inter, donc je ne pense pas succéder à Stéphane Bern au Fou du roi...", liste Eric Naulleau, qui estimait en début de semaine avoir été "pressé comme un citron".
Ses détracteurs sont nombreux. Ce sont deux chroniqueuses (Audrey Pulvar, compagne d'Arnaud Montebourg écartée d'i-Télé fin 2010, et Natacha Polony) qui prendront la place de Zemmour et Naulleau à partir de la rentrée... Ce dernier n'est pas certain de leur aptitude à relever le défi.
Le départ de Jonathan Lambert à l'issue de cette saison est également confirmé. Pour lui succéder, on parle de Nicolas Bedos, fils du célèbre Guy Bedos, même si rien n'est signé à l'heure où nous parlons.
Nous nous contenterons simplement de dire qu'une page se tourne et que rien ne sera plus jamais comme avant sur le plateau d'On n'est pas couché.
Joachim Ohnona