C'est dans un climat difficile et marqué par l'augmentation des actes antisémites que François Hollande a participé, mercredi 20 mars, à son premier dîner annuel du Conseil représentatif des institution juives de France (Crif) en tant que chef de l'Etat. Dans son discours, le président a fustigé l'antisémitisme, qui "n'est pas seulement la haine des juifs" mais aussi "la détestation de la France". Au Pavillon d'Armenonville à Paris, François Hollande a également promis des sanctions pour les auteurs de "tweets antisémites", qui se sont multipliés ces derniers mois.
Un discours prononcé sous les yeux de sa compagne, la toujours très élégante Valérie Trierweiler, venue avec lui. A ses côtés, on retrouvait également de nombreuses figures de la classe politique comme Simone Veil, avec son époux Antoine Veil, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bertrand Delanoë, ou encore l'ex-secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de la Vie associative Jeannette Bougrab, arrivée au bras de Christophe Girard, et qui vient de sortir un livre intitulé Ma République se meurt (Ed. Grasset). Une grande majorité du gouvernement était aussi représentée avec la toujours ravissante Najat Vallaud-Belkacem, Laurent Fabius, Manuel Valls, Christiane Taubira, et l'élégante Yamina Benguigui.
Parmi les convives de ce dîner du Crif, présidé par Richard Prasquier, plusieurs stars du monde culturel ont également répondu présentes comme Anne Sinclair, Enrico Macias, toujours engagé pour les grandes causes, le journaliste Serge Moati, le réalisateur Alexandre Arcady ou encore Daniela Lumbroso, entourées par de nombreux représentants des différents cultes.
Quelques heures plus tôt, François Hollande était présent au premier Forum mondial des femmes francophones organisé au Quai Branly à l'occasion de la Journée internationale de la Francophonie. Une initiative de la ministre déléguée à la Francophonie, Yamina Benguigui, toujours présente aux côtés de plusieurs ministres et de la très engagée Daniela Lumbroso, qui était également là.
Un Forum auquel n'a pas participé Valérie Trierweiler. Pendant ce temps-là se déroulait au tribunal de grande instance de Paris l'audience des auteurs de La Frondeuse, la biographie non autorisée de Valérie Trierweiler. La première dame attaque Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn pour atteinte à l'intimité de la vie privée après que les auteurs ont évoqué sa supposée liaison passée avec l'ex-ministre Patrick Devedjian. La décision a été mise en délibéré au 27 mai.
En attendant, la solidaire Valérie Trierweiler sera tout de même ce 21 mars au Grand Journal de Canal+ à l'occasion de la Journée mondiale de la Trisomie 21.