Jeannie Longo : Le Conseil d'État rejette sa plainte pour 'traitement inhumain'
Publié le 19 décembre 2013 à 17:28
Suivez nous sur Google News
Par Benoit Z.
Jeannie Longo lors des championnats Rhône-Alpes à Eybens, le 27 mai 2012 Jeannie Longo lors des championnats Rhône-Alpes à Eybens, le 27 mai 2012© Abaca
Jeannie Longo lors des Jeux olympiques de Pékin, à Juyongguan, le 10 août 2008
Nicolas Sarkozy et Jeannie Longo lors d'une cérémonie au sein de l'Elysée le 6 juin 2011 à Paris
Jeannie Longo et son mari Patrice Ciprelli à Eybens, le 24 mai 2010
Jeannie Longo lors du Salon du Livre au Parc des Expositions à la Porte de Versailles à Paris, le 18 mars 2011
Jeannie Longo lors des championnats Rhône-Alpes à Eybens, le 27 mai 2012
La suite après la publicité

Malheureusement pour Jeannie Longo, sa course contre l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) s'est terminée le 18 décembre sur une défaite amère. La légende du cyclisme féminin a vu ses recours rejetés par le Conseil d'État.

La championne olympique et nonuple championne du monde estimait être soumise à un "traitement inhumain et dégradant " de la part de l'AFLD qui l'avait placée parmi les athlètes susceptibles d'être contrôlés de façon inopinée. De fait, Jeannie Longo se devait donc de donner à l'avance son emploi du temps détaillé. Elle avait donc contesté deux délibérations de l'agence des 27 septembre 2012 et 28 mars 2013, estimant que l'obligation faite aux sportifs de "révéler leur emploi du temps heure par heure entre 6h et 21h" constituait un "traitement inhumain et dégradant".

Mais pour l'Agence française de lutte contre le dopage, ces obligations "ne constituent pas un détournement de procédure" ni "un excès de pouvoir". Si le Conseil d'État reconnaît qu'elles portent atteinte au droit au respect à la vie privée et familiale des sportifs, il estime toutefois qu'elles sont "nécessaires et proportionnées aux objectifs d'intérêt général de la lutte contre le dopage". Elles "ne portent atteinte ni à la liberté d'aller et de venir ni la liberté de circulation garantie par la Convention européenne des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales".

La suite après la publicité

Un coup dur pour Jeannie Longo qui avait vu à l'automne 2011 l'AFLD engager une procédure à son encontre pour trois "no show" au cours des dix-huit mois précédents. Elle avait finalement eu gain de cause, puisque l'AFLD ne l'avait pas prévenue de son appartenance au groupe des athlètes cibles. En parallèle, son mari Patrice Ciprelli avait été, et est toujours, mis en examen pour achats de produits dopants, de l'EPO. S'il a reconnu les achats, il soutient les avoir acquis pour son usage personnel, et non pour sa femme.

Une affaire qui avait semé un peu plus le trouble sur Jeannie Longo, qui s'était vu priver de Jeux olympiques à Londres, ce qui l'avait plongée dans une dépression qui lui avait valu d'avoir des "idées noires". Un rude coup pour la sportive et ses 59 titres de championne de France.

À propos de
Mots clés
People France Sport Justice Clash Scandale
Tendances
Voir tous les people
Sur le même thème
Les articles similaires
Dernières actualités
Dernières news