Voilà une fin de semaine placée sous le signe de la détente et du fun ! Au Pays de Galles, où ils se sentent toujours un peu chez eux deux ans après avoir quitté leur ancien nid d'amour d'Anglesey, le prince William et Kate Middleton ont passé un vendredi animé et sportif dont ils risquent de se souvenir. Pour une fois, on ne décortiquera pas le look de la duchesse ; en revanche, on a quelques grimaces en plus, récoltés au pied de la paroi d'escalade, en stock...
Qu'on ne s'y méprenne pas, la visite qu'avaient programmée le duc et la duchesse de Cambridge ce 20 novembre 2015 n'était pas une sortie loisirs : il s'agissait en réalité d'une nouvelle série d'engagements (cinq, pour être précis) sur le thème de la santé psychologique des enfants et le bien-être des jeunes, la cause dont Catherine, 33 ans, a clairement fait sa grande priorité. Depuis le début de l'année, elle s'est mobilisée à maintes reprises, enregistrant un message vidéo et soutenant la semaine dédiée à cette problématique. Plus tôt la même semaine, après avoir signé avec William le registre de condoléances ouvert à Londres suite aux attentats du 13 novembre, elle assumait encore son rôle de marraine de Chance UK, un organisme soucieux de prendre en charge les enfants de 5 à 11 ans présentant des troubles du comportement.
"Ravis" de revenir en terres galloises, où ils vécurent quatre très belles années avant de devenir parents du prince George et de déménager pour Londres, William et Kate sont arrivés par hélicoptère à Caernarfon, où ils ont eu droit d'emblée à un bon bain de foule. Les enfants étaient tous dispensés d'école, et le duc de Cambridge n'a pas manqué de glisser un malicieux "je parie que ça vous plaît !" à un groupe de jeunes gens. Première étape : une expo photo à l'initiative de l'association Mind. Baptisée "Mute: Are You Being Heard?" ("Muet : est-ce qu'on vous entend ?"), elle conciliait deux des plus grandes passions de la duchesse Catherine : la photographie, qu'elle pratique assidûment depuis des années (y compris avec ses enfants comme modèles), et la santé mentale des plus jeunes, que le projet aborde à sa façon. Deuxième point d'intêret du jour : une rencontre avec GISDA, association qui vient en aide aux jeunes sans-abri, sujet très cher au coeur de William cette fois, qui remettait d'ailleurs la veille les prix annuels de l'association Centrepoint dont il est le parrain et qui agit sur ce même terrain.
Ce n'est pas que nous ayons l'esprit de compétition, mais...
Troisième temps de la mission au Pays de Galles, et sans doute le plus marquant vu de l'extérieur : une visite au centre de loisirs pédagogiques de Snowdonia, géré par Mountain Rescue England and Wales, dont le prince William est le parrain. Outre leur rencontre avec des écoliers des environs ayant suivi des programmes anti-discrimination de l'organisme, Kate et William ont pu s'initier à la descente en rappel le long d'une paroi de 12 mètres de hauteur ! Equipés de harnais et de casques rouges, ils ont fait équipe, Kate assurant d'abord William, premier à passer : "En fait, j'aime plutôt ça. Pour une fois, j'ai le contrôle", remarqua-t-elle, taquine. Sportive aguerrie (hockeyeuse, tenniswoman, skieuse et même skipper), la belle Catherine s'est lancée à son tour, non sans faire quelques grimaces d'effroi et tromper la nervosité à coups de blagues : "William, tu m'aimes à quel point ?", a-t-elle demandé en plaisantant alors qu'ils s'interrogeaient sur les clauses de leur assurance. Une fois arrivée en bas, son soulagement était perceptible... Mais il fallait désomais escalader la même paroi : "Ce n'est pas que nous ayons l'esprit de compétition, mais s'il le fait, alors je dois le faire aussi !", a-t-elle fait valoir. On le sait, le couple adore se challenger, surtout en matière de sport.
Leur escapade galloise s'est achevée à Denbigh, où une petite performance musicale était au programme.
Au cours de la journée et à l'occasion d'une rencontre avec des scouts locaux, la duchesse Catherine a indiqué qu'elle avait l'intention d'inscrire ses enfants George et Charlotte, en temps voulu, chez les scouts. Un mouvement qu'elle affectionne et auprès duquel elle s'est beaucoup engagée par le passé, même si, vendredi, elle s'est trompée de main au moment de saluer un jeune scout selon les rites, utilisant sa main droite, avant de se raviser avec son camarade.