Quand il ne s'en prend pas à Jérémy Michalak, Laurent Baffie se livre à VSD. Il revient sur ses débuts difficiles, les galères d'argent et sa vie d'aujourd'hui.
Ses premières apparitions télé n'étaient pas de tout repos. Dans les années 1970, il se rappelle tout particulièrement d'une émission pour Antenne 2 où il devait grimper sur le dos d'un funambule qui avait les yeux bandés et des poignards attachés à ses chevilles, à 5 mètres de hauteur : "J'ai risqué ma vie pour 500 francs de l'époque."
Je ne me faisais pas plaisir
Laurent Baffie était déjà un trublion dans sa bande de copains. Sa passion : "faire le con". Il écrit alors des sketchs et devient l'auteur de Jean-Marie Bigard. Puis, il travaille pour La Classe, émission culte de Guy Lux. Ses années de galère financière, il s'en souvient, même si aujourd'hui il reconnaît très bien gagner sa vie et ne pas avoir à calculer lorsqu'il doit prendre le taxi. Une période de galère qui l'a obligé à rester chez Thierry Ardisson quand il n'en avait plus autant envie : "Chez Thierry, il y a des années où j'en ai eu marre. Pour être honnête, quand j'y suis retourné, c'est parce que j'étais surendetté à cause de mon film. Je ne me faisais pas plaisir, mais il ne s'en est jamais rendu compte. Je ne lui parlais pas de mes problèmes."
Il y a eu aussi sa triste expérience dans Nulle Part Ailleurs. Une période durant laquelle il allait très mal, comme il le confie, en raison de la perte de son papa.
Aujourd'hui, celui qui aurait adoré écrire pour Les Guignols regrette que ces derniers soient menacés. Le drame de Charlie Hebdo lui a donné des envies de résistance, lui qui se sent de moins en moins dans une démocratie. Il a décidé de préparer une pièce qui sera loin d'être politiquement correcte. Vous êtes prévenus.
Une interview à retrouver dans son intégralité dans VSD.