Après avoir brillé sur le tapis rouge parisien pour lors de l'avant-première de Spectre, Léa Seydoux s'est envolée avec l'équipe du film direction Mexico. La jeune actrice française y assure la promotion du 24e James Bond, l'occasion de poser à nouveau aux côtés de sa consoeur Monica Bellucci, du toujours séduisant Daniel Craig, et du machivélique Christoph Waltz si jouissif en méchant dans Spectre. Étaient également présents ce 1er novembre, Naomie Harris – dans une robe verte pomme immanquable – le rugueux Dave Bautista mais aussi le chanteur Sam Smith, dont la voix illumine le pré-générique suivant l'explosive scène d'introduction... justement tournée à Mexico.
Pendant ce temps-là, Debbie McWilliams, la personne qui se cache derrière tous les recrutements de James Bond girls depuis 1981 et une certaine Carole Bouquet dans Rien que pour vos yeux, s'est confiée au Parisien Magazine. Une interview pour le moins originale, puisqu'offerte à une femme de l'ombre qui oeuvre pour faire briller dans la lumière celle qu'elle a jugé parfaite pour donner la réplique à 007. La directrice de casting a donc logiquement été interrogée sur le cas Léa Seydoux, une comédienne qui "n'était pas du tout prévue dans le film" à l'origine. McWilliams cherchait en effet une "grande blonde scandinave" et c'est son assistante – qui adore Seydoux depuis La Vie d'Adèle – qui lui a suggéré l'idée de prendre la jeune Française. La directrice s'avoue "sceptique" mais laisse sa chance à la comédienne de 30 ans. "Léa est arrivée terrifiée pour son casting et ne pouvait pas dire un mot, se souvient-elle. Je lui ai dit : 'Arrêtons-là pour le moment, je sais que tu es une grande actrice, on recommencera une autre fois.' Elle est partie et, une demi-heure plus tard, elle nous a appelés pour nous dire qu'elle était prête à recommencer. Sa nouvelle audition était parfaite."
Si Debbie McWilliams avoue avoir été finalement convaincue, c'est aussi parce que Léa Seydoux a les qualités requises pour être LA James Bond girls. "Si la fille a la taille mannequin et qu'en plus elle joue bien, ça aide", lâche sans fard la directrice qui a signé des "vraies comédiennes" telles que Sophie Marceau, Eva Green, Bérénice Marlohe ou encore Olga Kurylenko et Halle Berry. Et d'ajouter : "Un sale caractère assumé, c'est une bonne chose pour jouer en face d'une forte personnalité comme Daniel Craig." Vu la présence que Léa Seydoux impose dans Spectre, il faut croire que le "sale caractère" de l'actrice a fait ses preuves. L'intéressée, qui nous confiait à Paris être à "un tournant" de sa carrière, peut déjà remercier Debbie McWilliams.
Spectre, en salles le 11 novembre.