Amanda Lear a une actualité chargée, entre la sortie ce 14 février de Maison de retraite 2 avec Kev Adams et sa pièce de théâtre L'Argent de la vieille où elle se glisse dans la peau d'une comtesse milliardaire au caractère bien trempé. Où se détend l'actrice qui ne semble pas souffrir du temps qui passe quand elle ne joue pas ? Dans son refuge provençal rempli d'animaux dont elle parle avec tendresse, poésie et humour.
Au coeur des Alpilles dans le Sud de la France comme d'autres stars, Amanda Lear goûte à un repos bien mérité, dans la solitude ou presque comme elle l'a confié dans les pages du magazine Gala. Car si elle ne s'ennuie jamais en l'absence d'humains, elle est entourée d'animaux qui l'accaparent beaucoup, entre câlins et rendez-vous chez le vétérinaire. "J'ai des chats, des chiens, une chèvre. J'ai mis des caméras dans la maison pour les suivre sur mon téléphone quand je ne suis pas là." Pour s'occuper d'eux, elle a aussi engagé une "Mary Poppins des animaux" : "Tout ça coûte très cher mais j'aime tellement les animaux. Ils ne me déçoivent jamais, eux."
Un lieu près de Saint-Rémy-de-Provence qu'elle habite depuis quarante ans et qu'elle retrouvera donc après les représentations de son spectacle jubilatoire. Pour Le Parisien en 2020, la muse de Dalì qui assume ses conquêtes avait accepté d'en ouvrir les portes en prenant soin de ne pas préciser l'emplacement précis, craignant les cambriolages dont elle a déjà fait les frais. Elle est très attachée à cette maison alors qu'elle avait failli s'installer à Saint-Tropez : "J'ai failli y acheter la maison de Brigitte Bardot qui s'était ravisée au dernier moment."
Une maison à la porte de bois en ogive qui s'ouvre sur un "écrin de verdure". Il y a une piscine, mais plus pour les invités, Amanda Lear préfère son jardin très arboré, rempli d'orangers, de tilleuls et surtout d'oliviers centenaires. Elle prend soin de boiser son éden dont elle "récolte les fruits, des olives, principalement", faisant de l'huile au même endroit où allait Charles Aznavour. Sa maison elle, est haute d'un étage et est "garnie de volets et portes d'un bleu lavé, en harmonie avec le jaune terre du torchis de la façade". Difficile de croire qu'ici, c'était auparavant un parking en ruines.
Côté mobilier, elle chine ses meubles pour avoir des objets qui ont une histoire. Elle dira d'ailleurs : "Vous me voyez chez Ikea ?" Le Parisien décrit comme un livre de Pagnol les lieux : "Des murs colorés, des faïences bleu et jaune, un antique chandelier d'église, des lanternes de fer forgé, des paniers au plafond de la cuisine, toute carrelée, des tableaux au mur, des meubles anciens voire défraîchis, il règne ici une ambiance de bohème provençale."
Une demeure chargée d'histoire mais qui coûte cher également, Amanda Lear l'avoue : "Tout mon pognon y passe, mes amis me disent que c'est trop grand, que je devrais vendre. Mais je veux mourir ici, affirme-t-elle. Au pire, je la mettrai en viager." Elle y déposera ses cendres aux côtés de celles de ses animaux chéris, au fond du jardin.
Amanda Lear est à l'affiche de L'Argent de la vieille, au Théâtre Libre, Paris 10e , jusqu'au 21 avril 2024 et dans le film Maison de retraite 2, de Claude Zidi Jr., avec Kev Adams, dès le 14 février.