Bas les masques ! On sait dorénavant qui se cachait derrière la voix et le costume majestueux du Phoenix. Il s'agit d'Anny Duperey dont la présence de Michèle Bernier dans le jury n'a pas aidé à prolonger le mystère. Même si la comédienne a redoublé d'effort pour semer le trouble dans la tête de son amie en essayant d'appuyer sur les graves, son timbre de voix reconnaissable entre mille aura eu raison d'elle.
Ce n'est pas le seule célébrité à avoir été démasquée par les enquêteurs durant ce troisième épisode. Et c'est la première star internationale de cette saison qui a fait tomber le masque derrière le costume de soleil. Si Mélanie Brown alias Mel B a enflammé le podium, elle a également éteint l'habilleur du programme. Un comportement qui n'a pas laissé Anny Duperey insensible... Dans un entretien accordé au Parisien, la comédienne est revenue sur l'attitude de diva de l'ex Spice Girl : "J'aurais préféré ne pas la croiser... Cette femme a fait pleurer notre adorable habilleur. Cela ne se fait pas" a-t-elle confié à nos confrères. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le phoenix n'a pas hésité à tailler le costume de l'ex-conquête d'Eddie Murphy : "Je n'aime pas quand on se conduit comme cela avec ceux que les petites stars appellent les sous-fifres. Il faudrait expliquer à cette femme que c'est complément démodé" a-t-elle poursuivi. En voilà une qui a gardé les pieds sur Terre.
Ce n'est nullement un hasard si Anny Duperey a emprunté le costume de Phoenix. Dans les colonnes du Parisien, la romancière a donné une explication pour justifier ce choix. Derrière les plumes spectaculaires du phoenix se cache en réalité une symbolique lourde sens pour celle qui a eu "une enfance très difficile" alors que ses parents sont tragiquement disparus lorsqu'elle avait seulement 8 ans et demi. "Le phoenix qui renaît de ses cendres, c'était approprié. Et je trouvais le costume très, très beau" a-t-elle expliqué à nos confrères du Parisien. Si elle a volontiers admis que ce costume était loin d'être pratique pour se trémousser, il met en lumière le travail d'orfèvre dont on fait preuve les dessinateurs et costumiers qui se sont affairés à la tâche, un joli clin d'oeil pour cette "petite fille de couturière".
Lors de la cérémonie des Molière durant laquelle sa fille Sara Giraudeau a été récompensée, cette dernière a tenu à rendre hommage à son illustre maman qu'elle a poétiquement qualifiée "d'oiseau si solide et si fragile à la fois qui, malgré les torrents fracassants de son enfance, a réussi un envol majestueux". Le phoenix, c'est bien elle !