Si les derniers mois ont été particulièrement difficiles pour Matthieu Lartot, le journaliste sportif est malgré tout resté très au fait de l'actualité. Atteint d'un cancer au niveau du genou droit, il a dû subir une amputation et depuis, il s'entraîne quotidiennement pour retrouver la vie la plus normale qui soit et être prêt à commenter les matchs de la Coupe du monde de rugby, laquelle démarre ce 8 septembre. Invité de l'émission C à vous hier soir, il a pu parler de son expérience et donner son avis sur plusieurs sujets d'actualité, à commencer par la polémique sur la sélection de Bastien Chalureau chez les Bleus.
L'animatrice Anne-Élisabeth Lemoine et son équipe sont également revenus sur l'affaire du baiser forcé de Luis Rubiales, le président de la fédération espagnole de football, sommé de démissionner et qui s'accroche à son poste. Des histoires qui ont rappelé à Matthieu Lartot le témoignage bouleversant d'Angélique Cauchy il y a quelques jours devant une commission d'enquête. "C'est assez insupportable de voir ça, les affaires sexistes, l'emprise souvent aussi entre entraîneur et entraîné(e). Moi je suis bouleversé en ce moment par le témoignage (...) de l'ancienne joueuse de tennis Angélique Cauchy, qui a été violée à de multiples reprises par son entraîneur", indique le journaliste de 43 ans, père de deux enfants.
Une histoire absolument horrifiante, mais malgré tout, Matthieu Lartot veut y voir quelques signes positifs : "La parole se libère, on sait que Sarah Abitbol a pris la parole il y a quelques années, qu'elle en a fait un livre, c'est tant mieux, mais là ce qu'on voit là (il revient sur l'affaire du baiser forcé, ndlr), on se demande comment il peut encore être en place ce monsieur Rubiales. C'est insupportable."
Une prise de parole très forte de la part de Matthieu Lartot, bouleversé par le témoignage d'Angélique Cauchy, dont le récit a choqué l'opinion publique. Espoir du tennis français, elle a été violée à partir de 12 ans par son entraîneur de l'époque, Andrew Geddes, pendant près de 2 ans. Une prise de parole très courageuse, plus de 20 ans après les faits.