Alors qu'elle devrait donner naissance à son premier enfant dans les semaines à venir, Meghan Markle va automatiquement transmettre à son bébé sa nationalité américaine. Plus précisément, ce dernier aura la double nationalité, puisqu'il sera aussi britannique par son père, le prince Harry. Aux États-Unis, le fisc compte bien mettre la main sur de précieuses informations...
En intégrant la famille royale britannique grâce à son mariage avec le prince Harry en mai 2018, Meghan Markle (37 ans) instaure malgré elle une situation inédite. "Lorsque l'un des deux parents d'un enfant est américain et qu'il a résidé aux États-Unis pendant cinq ans dont au moins deux après ses 14 ans, alors le bébé est américain. C'est le cas de Meghan. Le fisc américain va obtenir beaucoup d'informations sur la fortune du couple", souligne David Treitel, fondateur de l'American Tax Returns, dans des propos rapportés par l'AFP.
En effet, si le futur enfant de la duchesse conserve sa nationalité américaine, il devra se soumettre à diverses obligations administratives. Ce bébé devra chaque année montrer patte blanche au fisc de son pays d'origine. Dès sa naissance, ses comptes en banque alimentés en argent frais par ses parents devront être déclarés. L'IRS, le service des impôts des États-Unis, exige aussi que les cadeaux de valeur offerts à cet enfant par des non-Américains soient également déclarés. "Imaginez que la reine offre au bébé un beau livre d'art de la collection royale. Il devra alors être déclaré au fisc s'il dépasse une valeur de 100 000 dollars", détaille David Treitel. Les cadeaux reçus durant la baby shower polémique de Meghan organisée à New York ne devraient pas être intégrés car ils ont été offerts par ses amis américains.
Si Meghan Markle ne souhaite pas que ses revenus soient connus, elle peut toutefois renoncer à sa nationalité américaine. Mais si elle-même échapperait ainsi aux contraintes fiscales, le bébé serait, quant à lui, toujours soumis à l'obligation de déclaration jusqu'à sa majorité...
Thomas Montet