Mort de Michel Delpech : "Il fallait le laisser partir dans la discrétion"
Publié le 12 janvier 2016 à 20:39
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Par Tom Spencer | Rédacteur
Fan des corgis, des iconiques Spice Girls, de la princesse Diana et adepte de tea time, Tom Spencer aime notamment relater la vie des membres de la couronne britannique mais n’est jamais contre un petit détour outre-Atlantique.
Tout en affirmant protéger le secret médical de son ancien patient, le médecin du chanteur est revenu sur le combat mené par l'artiste pendant trois ans.
Portrait de Michel Delpech, réalisé à Paris en septembre 2014. Portrait de Michel Delpech, réalisé à Paris en septembre 2014.© BestImage
Obsèques de Michel Delpech en l'église Saint-Sulpice à Paris, le 8 janvier 2016.
Anne Hidalgo (maire de Paris) et Fleur Pellerin (ministre de la Culture et de la Communication) - Obsèques de Michel Delpech en l'église Saint-Sulpice à Paris, le 8 janvier 2016.
Pauline Delpech - Obsèques de Michel Delpech en l'église Saint-Sulpice à Paris, le 8 janvier 2016.
Bénabar et sa femme Stéphanie - Obsèques de Michel Delpech en l'église Saint-Sulpice à Paris, le 8 janvier 2016.
Pauline Delpech et sa mère Geneviève Delpech - Obsèques de Michel Delpech en l'église Saint-Sulpice à Paris, le 8 janvier 2016.
Geneviève Delpech, membres de la famille, Pauline Delpech - Obsèques de Michel Delpech en l'église Saint-Sulpice à Paris, le 8 janvier 2016.
Geneviève Delpech, Pierre Delpech et Pauline Delpech - Obsèques de Michel Delpech en l'église Saint-Sulpice à Paris, le 8 janvier 2016.
Obsèques de Michel Delpech en l'église Saint-Sulpice à Paris, le 8 janvier 2016.
Geneviève Delpech, Pierre Delpech et Pauline Delpech - Obsèques de Michel Delpech en l'église Saint-Sulpice à Paris, le 8 janvier 2016.
Obsèques de Michel Delpech en l'église Saint-Sulpice à Paris, le 8 janvier 2016.
Bénabar, sa femme Stéphanie Nicolini, Cali, Patrick Pelloux, Denise et Michel Charbonnier, les parents du dessinateur Charb - Obsèques de Michel Delpech en l'église Saint-Sulpice à Paris, le 8 janvier 2016
Michel Delpech à l'enregistrement de l'émission Vivement dimanche à Paris le 15 octobre 2014.
Vivre - Michel Delpech (éditions Plon)
Michel Delpech, dans l'émission Vivement dimanche à Paris le 15 octobre 2014.
Exclusif - Michel Delpech à Paris le 15 octobre 2014.
Exclusif - Michel Delpech à Paris le 15 octobre 2014.
Portrait de Michel Delpech, réalisé à Paris en septembre 2014.
Michel Delpech à Paris, le 25 septembre 2014.
Michel Delpech, le 22 mars 2014 à Paris.
Portrait de Genevieve Delpech, à Paris en octobre 2015.
Télé Star, 9 janvier 2016
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Après la mort de Michel Delpech à 69 ans, le 2 janvier, des suites d'un cancer de la gorge et de la langue, les hommages se sont multipliés, de la part des personnalités comme de ses proches. Quatre jours après ses funérailles, son médecin s'exprime à son tour pour souligner le courage dont a fait preuve le chanteur contre la maladie.

Comme l'avait expliqué sa veuve Geneviève, Michel Delpech a lutté pendant trois ans contre ce double cancer. Il faut dire que l'interprète de Quand j'étais chanteur est passé par des hauts et des bas puisqu'il semblait avoir vaincu le cancer avant que ce dernier ne revienne et ne l'immobilise sur un lit d'hôpital. "Il a passé deux années à l'hôpital Saint-Louis [à Paris, NDLR], où nous lui avons fait de la chimiothérapie et de la radiothérapie dans un premier temps, pour soigner son cancer de la langue", a expliqué son médecin Claude Maylin, à Télé Star.

Si le traitement semblait avoir fonctionné, une récidive au niveau de la gorge s'est déclarée début 2015. À ce moment précis, les médecins sont francs : il ne chantera plus jamais. Pis, il doit même être de nouveau hospitalisé. "Il a été placé en soins palliatifs durant un an à la clinique du Pont-de-Sèvres. Il a été très coopératif, très courageux, on a pu lui faire un traitement médical qui lui a permis de vivre trois ans", a ajouté le médecin.

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Toutefois, les derniers jours de la vie de Michel Delpech ont eu lieu à l'hôpital de Puteaux. Une décision qui s'explique par le fait que cet établissement est spécialisé dans la fin de vie. "Il fallait le laisser partir dans la discrétion et la sérénité. Voir quelqu'un qui va mourir, ce n'est pas un spectacle", a ajouté Claude Maylin.

Le médecin, à titre personnel, a ajouté sa voix à celles qui affirment que le chanteur souhaitait que son héritage musical ne meure pas avec lui. Qu'importe si le projet d'album de reprises déplaît à Bénabar...

Thomas Montet

L'interview de Claude Maylin est à lire dans Télé Star, en kiosques le 9 janvier 2016

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