Sophie Marceau lors des funérailles du réalisateur Claude Pinoteau à Montmartre à Paris le 11 octobre 2012© BestImage
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La Gifle, La Boum, des mots qui résonnent dans la tête avec émotion, tendresse, mais aussi tristesse. Celle provoquée par la disparition le 5 octobre du réalisateur de ces films tout simplement cultes, Claude Pinoteau. Le cinéaste français est mort à Neuilly-sur-Seine, luttant depuis longtemps contre la maladie. Sa mort a provoqué un grand chagrin et ce jeudi 11 octobre, ses proches ont pu lui rendre hommage lors de ses obsèques au cimetière Saint-Pierre de Montmartre.
La peine se lisant sur son visage, Sophie Marceau, l'inoubliable Vic de La Boum, a assisté aux funérailles, cachant sa chevelure dans une casquette. Elle a salué la veuve du cinéaste, Birte, lors de ce moment douloureux. L'émotion est aussi palpable pour Danièle Thompson, réalisatrice et scénariste qui avait collaboré à plusieurs reprises avec Claude Pinoteau. Elle travaillait actuellement avec lui sur un projet de comédie musicale adapté de La Boum, elle qui avait écrit les dialogues de cette oeuvre mythique avec lui. "Il était très impliqué et très heureux", dira-t-elle, précisant que Claude Pinoteau cachait qu'il était à ce point malade. Danièle Thompson était accompagnée de son fils, lui-même devenu réalisateur, Christopher Thompson. Un chagrin partagé par Vladimir Cosma, compositeur de la musique de cette Boum éternelle, et Brigitte Fossey, la "maman de Vic".
Les réalisateurs Costa-Gavras, Claude Lelouch - venu avec sa soeur Martine -, Elie Chouraqui et Edouard Molinaro, le romancier et dialoguiste Jean-Loup Dabadie, les comédiennes Elizabeth Bourguine et Blanche Raynal, ainsi que Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque française, et Nicolas Seydoux, président de Gaumont, ont rendu hommage à l'artiste.
Claude Pinoteau restera à jamais celui qui a révélé deux comédiennes devenues par la suite des icônes du cinéma français, Isabelle Adjani et Sophie Marceau. La première, héroïne de La Gifle, le considère comme son "père de cinéma", se souvenant avec émotion dans les pages du Journal du dimanche de ce que lui a apporté le réalisateur. Sophie Marceau n'avait quant à elle pas réussi à cacher ses larmes sur le plateau du journal télévisé de TF1 en évoquant les souvenirs qu'elle avait avec celui qui l'avait dirigée dans La Boum.
Dans ses mémoires, Claude Pinoteau avait écrit : "Le jour où la vie s'arrêtera, le jour des grandes vacances comme dit l'abbé Pierre, je n'aurai que reconnaissance pour elle." Des mots qui prennent un sens encore plus émouvant aujourd'hui.
La peine se lisant sur son visage, Sophie Marceau, l'inoubliable Vic de La Boum, a assisté aux funérailles, cachant sa chevelure dans une casquette. Elle a salué la veuve du cinéaste, Birte, lors de ce moment douloureux. L'émotion est aussi palpable pour Danièle Thompson, réalisatrice et scénariste qui avait collaboré à plusieurs reprises avec Claude Pinoteau. Elle travaillait actuellement avec lui sur un projet de comédie musicale adapté de La Boum, elle qui avait écrit les dialogues de cette oeuvre mythique avec lui. "Il était très impliqué et très heureux", dira-t-elle, précisant que Claude Pinoteau cachait qu'il était à ce point malade. Danièle Thompson était accompagnée de son fils, lui-même devenu réalisateur, Christopher Thompson. Un chagrin partagé par Vladimir Cosma, compositeur de la musique de cette Boum éternelle, et Brigitte Fossey, la "maman de Vic".
Les réalisateurs Costa-Gavras, Claude Lelouch - venu avec sa soeur Martine -, Elie Chouraqui et Edouard Molinaro, le romancier et dialoguiste Jean-Loup Dabadie, les comédiennes Elizabeth Bourguine et Blanche Raynal, ainsi que Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque française, et Nicolas Seydoux, président de Gaumont, ont rendu hommage à l'artiste.
Claude Pinoteau restera à jamais celui qui a révélé deux comédiennes devenues par la suite des icônes du cinéma français, Isabelle Adjani et Sophie Marceau. La première, héroïne de La Gifle, le considère comme son "père de cinéma", se souvenant avec émotion dans les pages du Journal du dimanche de ce que lui a apporté le réalisateur. Sophie Marceau n'avait quant à elle pas réussi à cacher ses larmes sur le plateau du journal télévisé de TF1 en évoquant les souvenirs qu'elle avait avec celui qui l'avait dirigée dans La Boum.
Dans ses mémoires, Claude Pinoteau avait écrit : "Le jour où la vie s'arrêtera, le jour des grandes vacances comme dit l'abbé Pierre, je n'aurai que reconnaissance pour elle." Des mots qui prennent un sens encore plus émouvant aujourd'hui.