Le 75e Festival de Cannes a ouvert ses portes le 17 mai en présence d'une flopée de VIP. Depuis, son tapis rouge continue d'être foulé par les stars du monde entier. Ce jeudi 19, on pouvait voir l'acteur Omar Sy, venu présenter le film Tirailleurs de Mathieu Vadepied, lors d'un photocall joyeux.
Après la projection en avant-première mondiale, mercredi 18 mai, pour l'ouverture de la sélection d'Un certain regard - dont le jury est présidé par Valeria Golino -, Omar Sy et l'équipe du film avaient rendez-vous ce jeudi 19 pour le photocall cannois du long-métrage. L'acteur, qui est aussi co-producteur des Tirailleurs, était déchaîné et ravi d'être là. Vêtue à la cool, en tenue estivale, le populaire comédien a notamment taquiné un des photographes professionnels présents sur place, allant jusqu'à lui chiper son appareil pour jouer avec. Il a ainsi pu découvrir l'outil de travail de ceux qui se chargent de mettre les stars en valeur.
Le film est un drame qui relate l'histoire d'un père et d'un fils sénégalais projetés dans l'enfer des tranchées pendant la Première Guerre mondiale. Comme des centaines de milliers d'Africains, le jeune Thierno (Alassane Diong) est capturé dans son village en 1917 pour servir aux côtés des Français. Son père (Omar Sy) s'enrôle pour veiller sur lui. Invité en duplex du JT de 13H sur France 2, Omar Sy a répondu aux questions de Julian Bugier. "C'est tout ce que je suis cette histoire. C'est l'histoire commune entre ces deux pays, le Sénégal et la France, c'est tout ce que je suis moi (...) Le film est entièrement en langue peul, c'est la langue que je parle à la maison, c'est la langue de mes parents qui m'ont élevé avec cette langue", a-t-il raconté.
Après la projection, le film d'Omar Sy - que l'on retrouve aussi en ce moment dans Loin du périph sur Netflix et prochainement dans la suite de Lupin - a reçu un très bon accueil. Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, a confié que Tirailleurs était arrivé "assez tard en sélection". Il ajoute : "Il y a des films comme ça qui deviennent une évidence."