Omar Sy à Los Angeles le 2 octobre 2012© Abaca
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Omar Sy marche dans les pas de Jean Dujardin. Il y a un an exactement, le héros de The Artist faisait la promotion de son film, distribué en Amérique par le puissant Harvey Weinstein, entamant une longue, éreintante mais fructueuse campagne pour les Oscars qui lui permettra de décrocher la statuette tant convoitée du meilleur acteur. Un an plus tard, c'est au tour d'Omar Sy, star du film aux 19 millions d'entrées Intouchables, de tenter l'aventure, toujours suivi de près par mister Weinstein.
"Omar Sy a une belle carte à jouer à Hollywood", a déclaré Harvey Weinstein, distributeur aux Etats-Unis du film Intouchables. Cette puissante figure hollywoodienne mise beaucoup sur l'acteur français de 34 ans, césarisé pour son rôle d'aide-soignant dans Intouchables aux côtés de François Cluzet. Superstitieux, Omar Sy ne veut pas trop s'avancer, expliquant devant la caméra de Canal+ vivre quelque chose d'exceptionnel, mais ne parle pas d'Oscar pour le moment. Il oeuvre pourtant dans la campagne aux Oscars, en récupérant, au nom des réalisateurs d'Intouchables, Olivier Nakache et Eric Toledano, un des prix remis lors de la soirée Behind the Camera Awards, dans le club House of Blues sur Sunset Boulevard, le 4 novembre.
Une fois sur la scène des Behind the Camera Awards, Omar Sy s'amuse et amuse la galerie avec un discours dans un anglais aussi approximatif que drôle, qui rappelle les talents en anglais de monsieur Dujardin. Ses plaisanteries plaisent à l'assistance, un premier test devant un auditoire hollywoodien qui laisse croire que le charisme du Français a de quoi séduire plus d'un Américain et le porter jusqu'aux Oscars. Si le film représente la France dans la catégorie meilleur film étranger, il se pourrait qu'Omar Sy puisse atteindre la catégorie meilleur acteur, tel un Jean Dujardin.
Seul bémol, le magazine Variety avait créé la polémique en s'insurgeant contre ce qu'il a décrit comme des stéréotypes racistes dans Intouchables. Cette comédie qui a fait chavirer la France possède donc des handicaps aux Etats-Unis, alors que The Artist, ode à l'âge d'or hollywoodien, avait tous les atouts pour plaire aux professionnels du cinéma américain.
Actuellement installé à Los Angeles pour "trouver la paix" comme il l'a expliqué dans les pages de Télé2Semaines, fatigué d'avoir à signer des autographes à chaque fois qu'il met un pied dans la rue en France, Omar Sy tient bien à ne pas tourner un film américain, juste pour "faire bien sur le CV". Pour le moment, on l'a vu dans une publicité pour un jeu vidéo (Call of Duty Black Ops 2) face à Robert Downey Jr./Iron Man, et la rumeur veut qu'il incarne son propre rôle dans le remake américain d'Intouchables... Rien de sûr, évidemment.
En France, les spectateurs le verront avec plaisir dans une foule de longs métrages : De l'autre côté du périph', Mais qui a re-tué Pamela Rose ? et L'Ecume des jours. Enfin, il s'attaque à l'écriture d'une comédie avec son acolyte du SAV, Fred Testot. De quoi satisfaire les attentes des deux côtés de l'Atlantique.
"Omar Sy a une belle carte à jouer à Hollywood", a déclaré Harvey Weinstein, distributeur aux Etats-Unis du film Intouchables. Cette puissante figure hollywoodienne mise beaucoup sur l'acteur français de 34 ans, césarisé pour son rôle d'aide-soignant dans Intouchables aux côtés de François Cluzet. Superstitieux, Omar Sy ne veut pas trop s'avancer, expliquant devant la caméra de Canal+ vivre quelque chose d'exceptionnel, mais ne parle pas d'Oscar pour le moment. Il oeuvre pourtant dans la campagne aux Oscars, en récupérant, au nom des réalisateurs d'Intouchables, Olivier Nakache et Eric Toledano, un des prix remis lors de la soirée Behind the Camera Awards, dans le club House of Blues sur Sunset Boulevard, le 4 novembre.
Une fois sur la scène des Behind the Camera Awards, Omar Sy s'amuse et amuse la galerie avec un discours dans un anglais aussi approximatif que drôle, qui rappelle les talents en anglais de monsieur Dujardin. Ses plaisanteries plaisent à l'assistance, un premier test devant un auditoire hollywoodien qui laisse croire que le charisme du Français a de quoi séduire plus d'un Américain et le porter jusqu'aux Oscars. Si le film représente la France dans la catégorie meilleur film étranger, il se pourrait qu'Omar Sy puisse atteindre la catégorie meilleur acteur, tel un Jean Dujardin.
Seul bémol, le magazine Variety avait créé la polémique en s'insurgeant contre ce qu'il a décrit comme des stéréotypes racistes dans Intouchables. Cette comédie qui a fait chavirer la France possède donc des handicaps aux Etats-Unis, alors que The Artist, ode à l'âge d'or hollywoodien, avait tous les atouts pour plaire aux professionnels du cinéma américain.
Actuellement installé à Los Angeles pour "trouver la paix" comme il l'a expliqué dans les pages de Télé2Semaines, fatigué d'avoir à signer des autographes à chaque fois qu'il met un pied dans la rue en France, Omar Sy tient bien à ne pas tourner un film américain, juste pour "faire bien sur le CV". Pour le moment, on l'a vu dans une publicité pour un jeu vidéo (Call of Duty Black Ops 2) face à Robert Downey Jr./Iron Man, et la rumeur veut qu'il incarne son propre rôle dans le remake américain d'Intouchables... Rien de sûr, évidemment.
En France, les spectateurs le verront avec plaisir dans une foule de longs métrages : De l'autre côté du périph', Mais qui a re-tué Pamela Rose ? et L'Ecume des jours. Enfin, il s'attaque à l'écriture d'une comédie avec son acolyte du SAV, Fred Testot. De quoi satisfaire les attentes des deux côtés de l'Atlantique.