Pete Doherty, heureux en France : ''Je vais demander la nationalité française''

Connu pour ses frasques en tout genre et ses problèmes d'addictions aux drogues et à l'alcool, Pete Doherty l'est également pour quelques célèbres conquêtes. Amoureux et amant de Kate Moss ou encore la regrettée Amy Winehouse, le chanteur des Babyshambles revient ainsi sur sa vie sentimentale dans un entretien accordé au Parisien, mais également sur son nouvel amour pour la France...

Fidèle à sa réputation, c'est en retard de plusieurs heures que Pete Doherty retrouve le journaliste du quotidien, invité à l'improviste dans l'appartement du 17e arrondissement parisien de l'enfant terrible du rock anglais. Au milieu d'un "capharnaüm indescriptible", entre quelques guitares, des chapeaux et un numéro de Psychologies magazine, l'ancien des Libertines se livre notamment sur la mort de son ex Amy Winehouse, une disparition dont il est toujours marqué. "Elle revient souvent dans mes rêves. Récemment, je passais à Camden, à Londres, et je revoyais les mêmes visages, les mêmes lieux, cela me rendait si triste... Elle est morte à 27 ans !", regrette-t-il, quelques mois après avoir avoué être son ancien amant.

Avec quelques bières et une bouteille de rhum, achetées à l'épicier du coin avec des... livres sterling, Pete Doherty évoque ensuite une autre femme pour qui elle s'est pris d'affection : Charlotte Gainsbourg, sa partenaire dans le film Confession d'un enfant du siècle. Quelques mois après la sortie du film, le chanteur regrette toujours d'avoir évoqué leur liaison secrète durant le tournage, dans une interview au magazine NME. "Qu'est-ce que j'ai été stupide et égoïste. Le tournage était un rêve, une des plus belles choses que j'ai faite en quinze ans, mais la suite a été un cauchemar. Par ma faute. Et comment faire des excuses après ça, surtout en France, où Charlotte est une princesse", déplore le chanteur toujours à fleur de peau, qui s'est mis à dos la comédienne.

Car Charlotte Gainsbourg, qui file le parfait amour avec son futur mari Yvan Attal, père de ses trois enfants Ben (16 ans), Alice Jane (11 ans) et la petite Joe (2 ans), a trouvé ces propos particulièrement "choquants". "J'avais bu trop de rhum et pris trop de coke ce jour-là, avait ensuite expliqué Pete Doherty dans Paris Match. J'aimerais n'avoir jamais prononcé ces mots. Aujourd'hui, Charlotte refuse de me parler, et je ne peux pas l'en blâmer (...) Le problème, c'est qu'elle était enceinte d'un autre homme, et que ça a rendu notre histoire impossible", avait-il révélé.

Aujourd'hui apaisé à Paris, où il se produit régulièrement comme le 8 juillet dernier Place de la République ou au Bus Palladium en janvier, Pete Doherty compte bien y rester longtemps, au point de demander la nationalité française. "Je suis en France et tout va mieux. C'est pour ça que je vis chez vous. C'est plus simple et positif. Je vais d'ailleurs demander la nationalité française dès que je parlerai mieux français", lance-t-il avant de se raviser : "Mais si je fais ça, les Anglais vont me tuer !" Epanoui en France, il s'est également réconcilié avec son ex Kate Moss, a renoué avec le mannequin sud-africain Lindi Hingston, mère de sa fille Aisling, et semble décidé à arrêter les excès. Il avoue ainsi avoir désormais peur de la mort. "Ce n'était pas le cas avant, je me consumais, j'allais au bout de tout. Mais sur ce point, j'ai changé", assure l'artiste, et c'est tout ce qu'on lui souhaite...