Si ses dix années de bons et loyaux services dans l'armée, carrière à laquelle il a mis un terme en juin dernier, lui ont permis notamment d'échapper plus jeune au feu des projecteurs, comme il vient de le révéler lors d'une visite dans une école militaire, le prince Harry semble n'avoir désormais plus aucun problème à assumer la médiatisation de ses faits et gestes. Incontournable hôte britannique du Mondial de rugby, le prince, qui vient de fêter son 31e anniversaire, est sur les rails dans sa carrière royale, à défaut de l'être dans sa vie sentimentale.
Mercredi 30 septembre, le fils cadet du prince Charles honorait la promesse faite au mois de mars, lors de l'annonce d'une nouvelle initiative (Walk of Britain) de l'association Walking With The Wounded (fondée par son ami Simon Daglish) qu'il soutient, en mettant sa tenue de randonneur et en participant à une petite partie du périple organisé (près de 2000 kilomètres à travers la Grande-Bretagne) en soutien aux blessés de guerre. Harry, qui a déjà notoirement accompagné des anciens soldats amputés dans un trek en Arctique (2011) une course en Antarctique (2013) pour cette cause qui lui est très chère, a ainsi marché avec six militaires - dont deux Américains - handicapés après avoir été blessés en service : Stewart Hill, Kirstie Ennis, Andrew Bement, Matt Fisher, Alec Robotham et Scott Ransley.
Le petit groupe a effectué une trentaine de kilomètres dans les environs de Shrewsbury (à l'ouest de Birmingham, près de la frontière galloise), jusqu'au château de Ludlow, soit à peu près à la moitié des quelque 2 000 kilomètres du circuit total, entamé le 22 août à Balmoral (Ecosse) et qui doit s'achever le 31 octobre à Londres. Même en plein effort, le prince Harry n'a pas manqué de se faire assaillir de questions par des journalistes qui suivaient sa cadence - mais pas sur la totalité du trajet, loin s'en faut ! Le reporter d'ITV News a ainsi été celui qui lui a demandé, une fois de plus, s'il était dans ses projets de se caser bientôt, alors que la présence de son ex-girlfriend Cressida Bonas à son anniversaire en début de mois a fait jaser : "Non, vous savez, au bout du compte, il y a bien des choses importantes à accomplir avant de se caser. J'ai encore dix kilomètres à marcher, là, ce qui ne m'emballe pas... Quoi ? Douze ? Génial", a répliqué avec le sourire le plus célèbre bachelor du pays.
Notre mère le faisait
La question du célibat réglée, restait inévitablement la question Diana, qui est venue, cette fois, d'une journaliste du Mirror : "C'est tout aussi important, voire plus, de faire des choses en toute intimité, a-t-il souligné en référence à la médiatisation de ses actions philanthropiques. C'est quelque chose que notre mère avait l'habitude de faire [Diana multipliait les visites aux associations et aux refuges en toute discrétion, NDLR] et c'est comme ça que vous pouvez vraiment apprendre, vivre des choses et, en fait, découvrir l'authentique vérité chez les gens. (...) Si vous voulez obtenir la vérité des gens, comme lors de mes trois mois en Afrique cet été, il faut parfois tout simplement passer en coulisses."
Au cours d'une pause dans leur journée de marche, le prince Harry a fait une infidélité au rugby en s'accordant une petite séance de football américain, se faisant des passes avec Dan Marino, une légende vivante de la NFL qui participait à la Walk of Britain. Mais le rouquin barbu n'a pas tardé à renouer avec l'ambiance du Mondial de rugby : supporter du XV de la Rose et rival de son frère le prince William, derrière le Pays de Galles, il assistait jeudi soir à la victoire du XV du Coq lors de la rencontre France - Canada au stade de Milton Keynes. William, lui, savourait à Cardiff le nouveau succès de son équipe de coeur, contre les Fidji. Il y avait le même jour lancé, au Centre national du sport, le programme Coach Core (un programme pour la formation et le haut niveau dans le sport chapeauté par sa fondation commune avec Kate et Harry) à destination du rugby gallois.