Sara Forestier lors de la cérémonie des César 2012© Abaca
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Révélée en 2004 pour sa performance dans L'Esquive, Sara Forestier a décroché un César du meilleur espoir et est entrée dans la cour du Septième Art, pour ne plus jamais en ressortir. Les années ont passé, la comédienne française a ensuite décroché le prix de la meilleure actrice aux César en 2011 pour Le Nom des gens de Michel Leclerc, une comédie faite de politique, d'humour et de tendresse. Elle retrouve ce cinéaste pour un nouveau long métrage, Télé Gaucho, qui déborde toujours autant d'humanité. A l'occasion de la sortie de ce film, Purepeople.com a rencontré Sara Forestier pour une interview exclusive.
La vie de Sara Forestier n'a pas changé radicalement lorsqu'elle a obtenu le César de la meilleure actrice pour sa performance dans la peau de Clara dans Le Nom des gens : "Ce n'est pas qu'un prix qui a tout changé, c'est aussi le film, le contexte," explique-t-elle, avant de dire : "Je suis passée de jeune fille à femme." En effet, à présent, on lui propose des scénarios avec des rôles de femmes plus complexes, plus intéressants. Comme celui de Clara, une jeune femme instable qui lui a permis de retrouver le réalisateur Michel Leclerc. Elle dira de lui qu'il est vivant, audacieux et qu'il maîtrise "les bordels organisés" : "Il n'y a pas de sentiments de déjà vu." Le cinéaste a su insuffler son souffle imprévisible dans Télé Gaucho qui raconte les aventures d'une chaîne de télévision citoyenne dans les années 1990. La bonne ambiance que l'équipe a connue durant la production, avec les techniciens comme les acteurs, Sara, mais aussi Maïwenn, Eric Elmosnino et Félix Moati, a été renforcée par le fait que le tournage s'est déroulé dans les lieux mêmes de la véritable chaîne locale, Télé Bocal.
Après avoir été la partenaire de Jacques Gamblin dans Le Nom des gens, Sara Forestier a donné la réplique dans Télé Gaucho au jeune Félix Moati, fils du journaliste Serge Moati et sélectionné par les Révélations du cinéma français, en lice pour apparaître dans la catégorie du César du meilleur espoir 2013. Avec tendresse, elle dira de lui qu'il est "couillon", dans "le bon sens du terme", soulignant son côté séducteur et ses ressemblances avec un certain Belmondo dans sa jeunesse. Comme compliments, il devrait être ravi ! Avec lui, elle forme un couple surprenant qui cède au tourbillon de la jeunesse, mais toujours motivé par la sincérité.
Pour Clara de Télé Gaucho, elle a de nouveau relevé un défi. Dans Le Nom des gens il y a deux ans, elle avait accepté de se mettre nue et de prendre le métro en tenue d'Eve. Évidemment, c'est audacieux, mais finalement "toutes les actrices se sont déjà mises à poil dans un film", explique l'actrice. La différence cette fois est que la nudité sert une scène comique et qu'il n'y a rien d'érotique, précise-t-elle. Pour Télé Gaucho, son challenge sera de cracher du feu, ce qu'elle aura fait avec détermination ! De l'humour, des défis, un joyeux bordel, Télé Gaucho est un film politique mais loin d'être "barbant".
Attendue prochainement dans Suzanne avec François Damiens et dans L'Etoile polaire avec Sergi López et Zabou Breitman, elle se prépare à tourner son premier long métrage en 2013, sur un scénario qu'elle a travaillé durant six ans. Mais de cela, elle ne voudra pas trop en dire, préférant attendre de voir son projet qui lui tient tant à coeur se concrétiser.
Télé Gaucho, en salles depuis le 12 décembre
La vie de Sara Forestier n'a pas changé radicalement lorsqu'elle a obtenu le César de la meilleure actrice pour sa performance dans la peau de Clara dans Le Nom des gens : "Ce n'est pas qu'un prix qui a tout changé, c'est aussi le film, le contexte," explique-t-elle, avant de dire : "Je suis passée de jeune fille à femme." En effet, à présent, on lui propose des scénarios avec des rôles de femmes plus complexes, plus intéressants. Comme celui de Clara, une jeune femme instable qui lui a permis de retrouver le réalisateur Michel Leclerc. Elle dira de lui qu'il est vivant, audacieux et qu'il maîtrise "les bordels organisés" : "Il n'y a pas de sentiments de déjà vu." Le cinéaste a su insuffler son souffle imprévisible dans Télé Gaucho qui raconte les aventures d'une chaîne de télévision citoyenne dans les années 1990. La bonne ambiance que l'équipe a connue durant la production, avec les techniciens comme les acteurs, Sara, mais aussi Maïwenn, Eric Elmosnino et Félix Moati, a été renforcée par le fait que le tournage s'est déroulé dans les lieux mêmes de la véritable chaîne locale, Télé Bocal.
Après avoir été la partenaire de Jacques Gamblin dans Le Nom des gens, Sara Forestier a donné la réplique dans Télé Gaucho au jeune Félix Moati, fils du journaliste Serge Moati et sélectionné par les Révélations du cinéma français, en lice pour apparaître dans la catégorie du César du meilleur espoir 2013. Avec tendresse, elle dira de lui qu'il est "couillon", dans "le bon sens du terme", soulignant son côté séducteur et ses ressemblances avec un certain Belmondo dans sa jeunesse. Comme compliments, il devrait être ravi ! Avec lui, elle forme un couple surprenant qui cède au tourbillon de la jeunesse, mais toujours motivé par la sincérité.
Pour Clara de Télé Gaucho, elle a de nouveau relevé un défi. Dans Le Nom des gens il y a deux ans, elle avait accepté de se mettre nue et de prendre le métro en tenue d'Eve. Évidemment, c'est audacieux, mais finalement "toutes les actrices se sont déjà mises à poil dans un film", explique l'actrice. La différence cette fois est que la nudité sert une scène comique et qu'il n'y a rien d'érotique, précise-t-elle. Pour Télé Gaucho, son challenge sera de cracher du feu, ce qu'elle aura fait avec détermination ! De l'humour, des défis, un joyeux bordel, Télé Gaucho est un film politique mais loin d'être "barbant".
Attendue prochainement dans Suzanne avec François Damiens et dans L'Etoile polaire avec Sergi López et Zabou Breitman, elle se prépare à tourner son premier long métrage en 2013, sur un scénario qu'elle a travaillé durant six ans. Mais de cela, elle ne voudra pas trop en dire, préférant attendre de voir son projet qui lui tient tant à coeur se concrétiser.
Télé Gaucho, en salles depuis le 12 décembre