
Après son départ surprise de Télématin - survenu alors qu'il venait d'être accusé par d'anciens et actuels collaborateurs de la matinale de France 2 d'être "tyrannique" avec ses équipes -, Thomas Sotto a pris la direction de RTL.
Il a été choisi pour remplacer Yves Calvi à la présentation de RTL Matin. En compagnie d'Amandine Bégot, il en a orchestré sa première édition ce jeudi 29 août 2024. Peu avant 8 heures, celui à qui Julien Arnaud va succéder dans Télématin a interviewé Olivier Faure. Ce dernier a été questionné, depuis Blois où le Parti socialiste tient ses Universités d'été, sur la crise politique qui secoue la France.
Le pays est toujours en attente de la nomination d'un nouveau Premier ministre. Le Nouveau Front Populaire, né d'une alliance entre le Parti socialiste, Europe Ecologie-Les Verts et La France Insoumise durant les élections législatives, a porté la candidature de Lucie Castets. Une piste qui a été écartée par Emmanuel Macron. Depuis, la France est dans l'impasse...

Thomas Sotto a souhaité faire rebondir Olivier Faure sur des propos de Nicolas Mayer-Rossignol, maire socialiste de Rouen. "Cette semaine, après le refus d'Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets à Matignon, vous avez décidé de bouder les réunions à Matignon. Jusqu'à quand allez-vous adopter cette politique de la chaise vide ?", lui a-t-il lancé.
Une remarque que le Premier secrétaire du Parti socialiste n'a pas supporté. "Je ne boude pas ! C'est une façon de résumer ma position ou la position de ceux qui appartiennent au Nouveau Front populaire de manière un peu...", a-t-il recadré son interlocuteur avant que celui-ci ne l'interrompe : "Ce ne sont pas mes mots, ce sont ceux de Nicolas Mayer-Rossignol, maire socialiste de Rouen !".
"On ne peut pas rester les bras croisés et bouder dans notre coin", a cité le nouvel animateur de RTL Matin. Ce à quoi Olivier Faure a répliqué, agacé : "Oui mais vous n'êtes pas obligé de les reprendre parce que personne ne boude ! La réalité, c'est qu'il n'y a aucune négociation !". Le Premier secrétaire du Parti socialiste a ensuite martelé être prêt à négocier avec Emmanuel Macron, à qui il a reproché d'être "sorti de son rôle".