Nouveau coup dur pour Valérie Trierweiler. Déjà très affectée par l'affaire Hollande/Gayet, la compagne du président serait la Première dame la moins aimée des Français selon un sondage paru aujourd'hui dans Le Parisien, confirmant son statut de "mal-aimée" depuis le début du quinquennat. Des Français qui lui préfèrent largement Bernadette Chirac et Danielle Mitterrand, son modèle.
Seul à pouvoir communiquer officiellement sur Valérie Trierweiler, d'après les dernières déclarations de l'intéressée après avoir démenti les propos de son avocate et l'avoir révoquée, Patrice Biancone, son chef de cabinet personnel à l'Élysée, s'est offusqué hier sur le flot de calomnies qui se propagent sur Internet, et surtout pose la question : "Qu'est-ce qu'elle a fait dans sa vie qui mérite cet opprobre, cette condamnation générale ? J'essaie de comprendre... Pourquoi les gens n'ont retenu d'elle que le négatif ?", fustige-t-il amèrement.
À l'image de son compagnon François Hollande, qui enchaîne les records d'impopularité, Valérie Trierweiler est une nouvelle fois désavouée par les Français. Déjà égratignée dans un sondage en octobre 2012, seuls 8% ont cité son nom en réponse à la question du Parisien : "Parmi toutes les conjointes de présidents de la Ve République, laquelle avez-vous préféré ou préférez-vous ?" À sa décharge, elle est à l'Élysée depuis un an et demi seulement (et plus pour longtemps ?) et l'affaire du tweet en 2012 lui a fait beaucoup de mal, malgré un virage caritatif réussi ces derniers mois. Elle pourra toutefois se consoler en voyant qu'elle reste préférée à Cécilia Attias, Carla Bruni-Sarkozy et Anne-Aymone Giscard d'Estaing par le peuple de gauche... Logique.
Les sondés, qui n'avaient droit qu'à deux réponses, plébiscitent ensuite Anne-Aymone Giscard d'Estaing (10%), Cécilia Attias (13% seulement malgré le succès de son récent livre), Claude Pompidou (20%), puis Yvonne De Gaulle (27%). Le trio de tête est quant à lui composé de Carla Bruni-Sarkozy (28%), laquelle pourrait redevenir Première dame en 2017 si son mari fait bien son come-back et remporte la présidentielle, puis Danielle Mitterrand (40%), connue pour n'avoir jamais hésité à donner son point de vue politique lors du mandat de son époux et pour ses engagements caritatifs. La plus aimée est quant à elle Bernadette Chirac (46%), qui a récemment donné des nouvelles de son mari Jacques et qui jouit d'une belle cote de popularité notamment grâce aux fameuses Pièces Jaunes.
À noter que le sondage montre un certain ras-le-bol des Français envers elles puisqu'ils sont 54% à vouloir qu'elles ne jouent plus aucun rôle. Sauf que Valérie Trierweiler ne l'entend pas tout à fait de cette oreille. Alors qu'une "clarification" est toujours attendue sur son couple avec François Hollande, qui entretiendrait une relation avec la comédienne Julie Gayet depuis plusieurs mois, celle qui reste pour le moment Première dame s'envolera ainsi pour l'Inde dimanche 26 janvier, après s'être reposée à la Lanterne suite à son hospitalisation, en compagnie de l'actrice Charlotte Valandrey pour un voyage prévu de longue date en faveur de l'ONG Action contre la faim. Un voyage qui n'est cependant pas géré cette fois par le service de presse de l'Élysée...
La dépêche AFP de vendredi matin annonçant ce déplacement et indiquant qu'il "serait pris en charge par Action contre la faim" a déclenché immédiatement une nouvelle polémique. Le Figaro (qui a mal pris et démenti le "soi-disant piège" tendu à l'avocate de Valérie Trierweiler concernant son interview du 23 janvier) a contacté l'ONG, qui assure qu'elle ne prend pas en charge le voyage. Ce sont en fait des donateurs privés de l'association qui le financent. L'ONG Action contre la faim est obligée de marteler depuis cette annonce : "elle prend un vol commercial payé par nos entreprises partenaires, ce n'est donc pas le contribuable français qui va payer, ni Action contre la faim." Certes, mais il s'agit bien de donateurs d'Action contre la faim... Depuis la révélation du magazine Closer, tous les faits et gestes de Valérie Trierweiler (qui est la première victime) sont disséqués et observés à la loupe, quasiment toujours critiqués. Après un mouvement général d'empathie provoqué par le choc de la tromperie supposée et par son hospitalisation d'une semaine, c'est comme si Valérie Trierweiler, au moment où elle relève la tête, perdait tout ce capital sympathie. La phrase de Patrice Biancone reprend toute son importance : "Qu'a t-elle fait pour mériter cet opprobe ?".
Quant au déplacement de François Hollande chez les Obama le 11 février, Valérie Trierweiler ne devrait finalement pas s'y rendre selon les dernières révélations d'Europe 1 aujourd'hui, en attendant toujours la fameuse "clarification" attendue par de nombreux Français...