C'est un match qui était attendu et regardé un peu partout sur la planète. Vendredi 8 septembre dernier, pour l'ouverture de la Coupe du monde, le XV de France a affronté la Nouvelle-Zélande au Stade de France devant près de 80 000 personnes. Avant d'assister à la belle victoire des joueurs de Fabien Galthié, les spectateurs ont eu droit à une cérémonie d'ouverture rendant hommage à une certaine France. Avec pour personnage principal Jean Dujardin, le show a mis en avant le savoir-faire à la française des années 50, avec les artisans, le monde rural et l'amour du rugby en point d'orgue.
Une cérémonie qui a divisé l'opinion publique, certains, dans les médias comme sur les réseaux sociaux, lui reprochant de présenter une vision dépassée et désuète de la France. Face à ces critiques, d'autres journalistes se sont élevés pour faire entendre une voix dissonante, à l'image de Pascal Praud, qui est revenu sur le sujet ce 11 septembre dans L'heure des pros, sur CNews. "C'est fascinant la France d'aujourd'hui parce que l'opinion publique a sans doute aimé, on a vu Jean Dujardin. Les gens ont sans doute aimé, pourquoi ? Parce qu'ils ont envie de partager, parce que c'était bon enfant, simplement et c'était agréable, plutôt réussi me semble-t-il et vous avez 3 ou 4 éditorialistes qui sentent le beurre rance, qui trempent leurs plumes dans le fiel, qui sont plein d'aigreur, de ressentiment, de passion triste. Ils expliquent que cette cérémonie sentait la France pétainiste", lance le journaliste de 59 ans.
Dégoût de lire les critiques assassines sur Jean Dujardin
Même son de cloche du côté de Dominique Lagrou-Sempère. La journaliste passée notamment par TF1 et LCI s'est emparée de son compte X (anciennement Twitter), pour soutenir l'acteur français et ses camarades de jeu. "Dégoût de lire les critiques assassines sur Jean Dujardin. Si le savoir-faire, l'artisanat, les villages, la simplicité, la campagne, l'art, le sport, les traditions, la douceur de vivre sont ringardes, alors je le suis, fière de l'être", avance la veuve de Claude Sempère, avant de conclure avec un patriotique : "J'aime ma France."
Une polémique qui continue d'enfler après la performance du mari de Nathalie Péchalat, qui peut compter sur le soutien de Pascal Praud et Dominique Lagrou-Sempère pour le défendre.