L'auraient-ils sorti d'un véritable enfer ? Assisté à plein temps depuis son AVC, il y a quatre ans, par Hiromi Rollin, qu'il avait rencontrée il y a plus de 20 ans, Alain Delon a déposé plainte début juillet contre cette dernière. Signant la plainte de ses enfants, qui accusent la sexagénaire de "harcèlement moral", "abus de faiblesse", ou encore "violences", l'acteur aurait également demandé qu'elle soit expulsée de son domaine de Douchy.
Si, depuis, celle qui se décrit comme "la compagne d'Alain Delon", a contre-attaqué dans plusieurs interviews, c'est Anouchka Delon, ce dimanche 8 octobre, qui a décidé de livrer sa version, pour la première fois. Invitée dans le portrait de la semaine de l'émission Sept à Huit, la maman du petit Lino (3 ans et demi) a raconté que son père vivait un enfer, avec une femme qui "hurlait constamment".
Expliquant qu'elle l'avait "senti fébrile" peu avant de déposer plainte, et qu'il se plaignait "quinze fois par jour" qu'Hiromi Rollin lui "pourrisse la vie", elle lui a proposé un marché. Et raconte notamment un passage assez effrayant, alors qu'elle-même allait prendre l'avion. "Je lui ai dit, 'Tu sais quoi papa, je ne comprends pas ce qu'elle te fait. Si elle commence à te prendre la tête, tu m'appelles et j'entends ce qui se passe'", se souvient-elle.
Et c'est ce qu'a fait l'ancien ami de Jean-Paul Belmondo : "Je vous jure, moi je suis quelqu'un de super calme, mais là mon père m'appelle, il pose le téléphone et là, elle je l'entends hurler derrière, mais hurler comme une hystérique. Insulter ses enfants, 'Je veux que tu m'épouses, je veux que tu m'épouses, j'en ai marre !' J'ai raccroché, mon sang n'a fait qu'un tour", raconte la jeune femme, la voix encore tremblante de colère et qui comprend à ce moment là qu'un cap a été franchi.
"J'ai rappelé [...] et là elle décroche, 'Oui, allo ?' Petite voix toute normale. Je lui ai dit 'Je veux parler à papa, s'il te plaît', elle m'a répondu 'Ton père, il dort'. Je lui ai dit 'Il dort pas, je viens de t'entendre le pourrir au téléphone'. Là sa voix a changé, elle m'a hurlé dessus. Je lui ai dit 'Si tu continues à parler à mon père comme ça, il a 87 ans, je te jure que je m'en prends à toi'. C'est la seule fois où je l'ai menacée", conclut la soeur d'Anthony et d'Alain-Fabien Delon. Qui explique également pourquoi son père n'a pas fait partir avant Hiromi Rollin, avec qui la vie serait devenue si compliquée.
"Elle lui a fait croire, pendant quatre ans, qu'elle était indispensable. [...] Quand il faisait son check-up dans sa clinique (en Suisse ndlr), avec d'autres infirmières, je lui disais, 'Tu vois papa, elles s'occupent bien de toi et en plus elles te hurlent pas dessus, elles sont gentilles. Ce qu'Hiromi elle fait, d'autres gens peuvent le faire, d'autres gens dont c'est le métier'", raconte la jeune femme, qui témoigne du fait que son père lui aurait dit (à Hiromi Rollin ndlr) de "rentrer à Suresnes", de le "laisser tranquille". Et aurait très mal réagi à ses demandes.
"Elle lui faisait 'la tête comme ça', selon ses dires. C'est ses mots. Je savais très bien, en fait que ça allait hurler après donc quand vous savez qu'une personne va prendre la tête de votre père une fois que vous êtes partis, on essaye de mesurer les choses, on ne dit rien. Sauf qu'à un moment donné je me suis dit, en fait que je fasse quelque chose ou que je ne fasse rien, elle va lui prendre la tête, alors je lui suis rentrée dedans. Ça fait deux ans qu'on n'avait pas une bonne relation elle et moi", finit-elle par avouer. Mais désormais, on espère que les cris sont loin...
Hiromi Rollin reste présumée innocente des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture définitive de l'affaire.