Même la discrète Beatrice Borromeo, dont la grossesse vient d'être révélée et qui aurait pu choisir de se tenir hors de la lumière médiatique, était présente : aux premières heures de la matinée du samedi 19 novembre 2016, toute la famille princière était réunie autour du prince Albert II et de la princesse Charlene de Monaco pour les célébrations de la Fête nationale.
Peu après 9h30, le souverain et les siens, tous très élégants, sont apparus dans la cour d'honneur du palais, prenant place au pied du monumental escalier en marbre à double révolution afin d'assister à la prise d'armes, rituel qui constitue le premier temps de cette journée spéciale. Au son de l'orchestre des carabiniers (jouant les honneurs au prince), Albert, en uniforme, et Charlene, sobrement vêtue de noir mais coiffée d'un chapeau clair agrémenté d'un accessoire rouge (couleur nationale), se sont immobilisés les premiers, suivis par leurs proches : la princesse Stéphanie, accompagnée de son fils Louis Ducruet (Pauline Ducruet, étudiante à New York, et Camille Gottlieb manquaient en revanche à l'appel), la princesse Caroline de Hanovre, s'arrêtant près d'eux avec sa fille la princesse Alexandra de Hanovre tandis que ses autres enfants, Andrea, Charlotte et Pierre Casiraghi allaient se placer de l'autre côté, celui de la princesse Charlene. L'aîné et son épouse Tatiana Santo Domingo tenaient par la main leur petite fille, India, un an et demi, tandis que son grand frère Sacha était avec sa grand-mère chérie, Caroline. La mission mamie de cette dernière s'intensifiera en janvier prochain avec la naissance du premier enfant de Pierre et de sa femme Beatrice Borromeo, qui, enceinte de six mois, avait sa main délicatement posée sur son ventre arrondi.
L'hymne national, interprété pour la première fois a cappella (une nouveauté très impressionnante !), a alors retenti dans la cour du palais princier, repris en choeur par les membres de la famille princière. Albert II de Monaco est ensuite sorti du rang pour le passage en revue des troupes, avant de procéder à une remise de galons accompagnés de félicitations murmurées avec chaleur. Des troupes qui ont ensuite quitté en musique la cour d'honneur pour gagner la place du palais princier. La famille princière a ensuite pris la direction de la cathédrale, où de nombreuses personnalités monégasques étaient déjà installées, à l'image du prince Charles et de la princesse Camilla de Bourbon-Deux-Siciles, pour la messe solennelle d'action de grâce célébrée par l'archevêque Bernard Barsi et l'abbée Daniel Deltreuil.
A l'issue du service religieux, qui a duré une heure, un beau soleil attendait la famille princière pour son retour au palais et son apparition attendue au balcon avant le traditionnel défilé militaire.
Originalité de la prise d'armes programmée à 11h30, l'orchestre des carabiniers a joué au pied des fenêtres du palais... du AC/DC - Thunderstruck et Highway to Hell ! Une irruption inattendue et totalement inédite du hard rock et de la guitare électrique qu'ont appréciée le prince Albert - lui qui n'hésite pas à mettre le feu sur scène, batteur il y a peu pour l'anniversaire du musicien Richard Lord - et la princesse Charlene, souriant d'un air amusé et se laissant prendre par le rythme, bougeant avec leurs enfants dans les bras. Car, bien entendu, le prince Jacques et la princesse Gabriella n'ont pas manqué d'apparaître avec eux au balcon pour saluer les Monégasques ! Une séquence cocasse qu'on peut voir et revoir (à partir de 2h34mn), ainsi que plein d'autres moments solennels ou plus intimes, grâce à l'excellent reportage vidéo réalisé par Monaco Info.
A l'issue du défilé, les centaines de Monégasques venus communier sur la place du palais ont pu s'approcher de la façade de l'édifice pour chanter les traditionnels "hourras" au chef d'Etat. Une effervescence qui a grimpé de plusieurs crans lorsque la princesse Charlene a reparu avec sa fille Gabriella dans les bras, après s'être éclipsées.
La suite de cette journée de fête se déroulait ensuite en privé, pour la famille princière.
Viva u Principu ! Viva Munegu !