Le lundi 25 janvier prochain, Amel Bent interprètera la cantatrice Malika Bellaribi, "la diva des Banlieues" dans le téléfilm Les Sandales blanches (France 2). Un rôle qui fait particulièrement écho à son passé, comme la chanteuse l'a confié à Télé 7 Jours. Elle retrouve dans son personnage un "instinct de survie" et cette envie d'utiliser le chant pour "sortir de la misère".
"J'avais ça en moi à mes débuts. Je courais les castings car, pour moi, c'était une question de survie. Comme Malika, j'ai dû affronter la barrière sociale, la pauvreté... Quand tu n'as pas d'argent, c'est compliqué de se lancer. Pour me rendre à mes castings, et notamment celui de Nouvelle Star sur M6, j'ai pris un train sans billet. J'ai également dormi dehors", a révélé Amel Bent.
"C'est ça, la réalité et le message de ce téléfilm : quand tu viens d'un milieu défavorisé, tu as l'impression que tu n'en sortira jamais. Fadi, le jeune qu'elle prend sous son aile dans les ateliers qu'elle créé en cités est le parfait exemple : tout se répété inlassablement, les préjugés comme la peur de l'autre, la misère sociale...", a déploré la chanteuse.
Amel Bent a fait du chemin depuis ses débuts et sa participation à la Nouvelle Star - elle a fini troisième de la compétition -, en 2004. À l'époque, en plus d'être issue d'un milieu précaire, elle a dû faire face au désaccord de ses parents quant à sa carrière de chanteuse. "J'avais commencé à faire des castings à l'âge de 12 ans. Et l'année du bac - je faisais un bac scientifique -, il y avait le casting de Nouvelle Star. Ma mère n'était pas du tout d'accord, elle m'a embrouillée et c'était vraiment, vraiment, le dernier casting. J'y suis allée en mode : 'Allez, c'est le dernier. A tous les coups on va me dire 'non', comme depuis huit ou six ans'", avait-elle confié à Konbini en août dernier. En interprétant La Bohème de Charles Aznavour, Amel Bent avait conquis les jurés. Le début d'une longue carrière.
Retrouvez l'interview d'Amel Bent en intégralité dans le dernier numéro de Télé 7 Jours.