Arielle Dombasle et la fille d'Inès de la Fressange explorent leur androgynie...

La sublime Arielle Dombasle, fantasque créature, prend les commandes cette semaine d'un exceptionnel numéro du magazine Gala consacré au mariage du siècle, celui de Kate et William, et à ses secrets, coups de coeur et passions. Dombasle est une rédactrice en chef "ULTRAGLAMOUR" comme l'écrivent nos confrères en couverture et sa récente incarnation en est la preuve éclatante.

Dans le clip de Porque te vas , premier extrait de l'album Diva Latina à paraître le 16 mai, Ali Madhavi, directeur artistique du Crazy Horse, réinvente Arielle Dombasle en une cantatrice mortelle et en un torero flamboyant. Cette dualité homme/femme, elle la revendique au détour d'une interview sans tabou pour Gala : "Ce travestissement est une idée d'Ali Madhavi. Il était persuadé qu'une féminité aussi accomplie que la mienne cachait un garçon sauvage ! Mais... je crois qu'on fait toujours l'amour à quatre : il y a l'homme et la femme, la femme qui existe en l'homme et l'homme qui existe chez la femme."

Ali Mahdavi pousse cette idée de double, de mystère androgyne encore plus loin. Dans le clip, alors que le torero et la chanteuse se vêtent (tous deux interprétés par Arielle donc), ils sont aidés dans leur tâche rituelle par un apprenti et une demoiselle de chambre, tout deux interprétés par Violette d'Urso de la Fressange. Il s'agit de la fille de la célèbre top, Inès de la Fressange, et de Luigi d'Urso, décédé en 2006. À seulement douze ans, Violette est déjà une égérie au charme naturel pour la marque de prêt-à-porter pour enfants Soeur, et un incandescent "double enfantin" d'Arielle Dombasle dans ce vidéo clip.

Au détour des 28 pages imaginées par Dombasle pour Gala, on retrouve cette dualité homme/femme quand elle évoque son goût pour une féminité totale, que partagent bien des hommes, son enfance de garçon manqué aux côtés de son frère aîné, sa volonté d'amazone sur scène et sa croyance en un amour absolu et éternel. Au-delà de l'artiste, il y a une amoureuse farouche et passionnée qui n'a pas hésité à balayer d'un revers de la main les rumeurs qui salissent le couple qu'elle forme avec Bernard-Henri Lévy.

Le philosophe est d'ailleurs spécialement rentré de Libye pour venir l'applaudir au Don Camillo, à Saint-Germain-des-Prés, transformé pour l'occasion en vrai café latino. Devant 300 invités, parmi lesquels Karl Zéro, l'ex-topFarida Kelfa , Françoise Meyers-Bettencourt avec son mari et ses deux fils (très rare cette photo de famille !), Marisa Berenson et son compagnon Michel Simonian, Michèle Bernier et sa fille Charlotte ou encore Jean-Pierre Mocky qui l'a récemment dirigée dans Crédit pour tous, Arielle Dombasle a chanté des extraits de Diva Latina, accompagnée entre autre par le rappeur Mokobé du groupe 113. Vêtue d'une somptueuse robe en soie violette, elle a transporté tous ses invités par ses rythmes latinos sexy et endiablés.

Dans Gala, Arielle Dombasle se dévoile une nouvelle fois passionnante, enivrante, et anticonformiste : "Je voudrais mourir dans l'extase", glisse-t-elle. Comme le torero qu'elle incarne dans son clip. Peut-on imaginer plus troublant départ ?

Retrouvez l'intégralité de cette interview et 28 pages de coups de coeur, recettes, mode et créations supervisées par Arielle Dombasle dans Gala, en kiosques le 3 mai.