Dans la douleur, elles ont dû rester dignes : touchées en plein coeur par la mort de leur grand-père, le prince Victor-Emmanuel, Vittoria et Luisa de Savoie ont pourtant fait bonne figure pour ses obsèques le 10 février dernier. Très élégantes en noir, les deux soeurs de 20 et 17 ans ont suivi leurs parents, le prince Emmanuel-Philibert de Savoie et l'actrice Clotilde Courau, lors de la journée et n'ont pas montré grand-chose devant les photographes, réservant leur peine à des moments plus intimes.
Pourtant, ce décès va être difficile à surmonter pour elles : comme l'a confié leur père, les jeunes filles, en général plutôt discrètes dans les médias, étaient très proches de leur grand-père. "Je sais qu'il laisse un souvenir fort aux gens qui l'aimaient, à moi, à Clotilde et à ses petits-enfants Vittoria et Luisa", a-t-il expliqué dans les pages de Point de Vue, comme il l'avait déjà fait dans Paris Match il y a quelques jours.
Il faut dire que le prince a laissé aux deux jeunes princesses, encore plongées dans leurs études (l'aînée à Paris, la cadette à Oxford), un héritage, une charge qui incombe à leur rang et à leur famille : "Dans sa fragilité humaine, il était un homme dont le souvenir vit et vivra en chacun de nous. Aux générations suivantes, en particulier au prince Emanuele Filiberto et aux princesses Vittoria et Luisa, reviendra la tâche de poursuivre ses actions en faveur des pauvres et des nécessiteux", a en effet révélé le prêtre durant la cérémonie selon Point de Vue. Car si seule Vittoria deviendra un jour la cheffe de la maison de Savoie, comme leur père l'est aujourd'hui, Luisa doit elle aussi poursuivre l'action de sa famille !
Mais pour le moment, chacun est retourné à sa vie, à Paris, Londres ou en Italie. Tous, sauf Emmanuel-Philibert de Savoie, qui a prévu de passer beaucoup de temps avec sa mère, désormais veuve, la princesse Marina Doria.
Car même si le quinquagénaire confie, toujours dans Point de Vue, que celle-ci "est très occupée" et "accaparée par l'organisation des funérailles", il savait également que l'après serait difficile. "Ce qui est très triste est qu'ils devaient fêter ensemble l'anniversaire de mon père le 12 février. Après la cérémonie à Turin, nous irons à la montagne, j'organiserai un dîner avec les personnes qu'elle aime. Je pense qu'il va falloir beaucoup l'entourer car, évidemment, le vide va se faire ressentir", a-t-il conclu, sur ses parents qui étaient en couple depuis 1960 et mariés depuis 1970.
Mais on compte sur toute la famille pour se relever de ce début d'année douloureux...