Commissaire Cassandre pour France 3 ce samedi 13 mai, Gwendoline Hamon a fait aussi récemment l'actualité pour sa performance puissante de mère face à l'addiction de son fils dans Maman, ne me laisse pas m'endormir. Une fiction réalisée par Sylvie Testud et inspirée de faits réels, ceux qu'a vécu son amie, l'autrice Juliette Boudre et qu'elle avait retracé dans un livre. Dans Télé Poche, la comédienne était revenue sur ce rôle qui ne l'a pas laissée indemne, au point de révéler des craintes sur son fils.
La célèbre star de Cassandre a donc prêté ses traits et son regard clair à cette femme qui voit son fils sombrer. En effet, il s'agit du récit de Joseph, fils de Juliette Boudre, qui est décédé d'une overdose d'anxiolytiques et d'opiacés. Un drame qui l'a touchée car elle était amie avec sa mère et connaissait bien son enfant, mais elle a aussi pensé à son propre fils Gabriel, né de son ancien couple avec Frédéric Diefenthal - avec qui elle entretient de bonnes relations : "Ça a évidemment créé chez moi beaucoup d'angoisse par rapport à mon fils. Juliette est d'ailleurs venue plusieurs fois à la maison et a expliqué à Gabriel que c'était normal que j'aie peur pour lui. Parce que le problème de ce genre d'événements, c'est que ça n'a aucun effet tant qu'on le vit de loin."
On ne reproche pas à un enfant de médecin de devenir médecin.
Un garçon de 18 ans qui a déjà joué avec sa maman devant la caméra. S'il ne devrait pas apparaître de nouveau dans Cassandre, il va jouer dans Super Papa pour TF1 et incarnera le fils de Michaël Youn, à qui Géraldine Hamon donnait la réplique dans Maman, ne me laisse pas m'endormir. Elle précise toutefois : "Mais je n'y suis pour rien. Il a passé des essais et à la fin de la journée, Sophie Boudre, la réalisatrice, m'a appelée pour me dire qu'elle avait pleuré en le regardant ! (...) Ce qui m'embête, c'est que ce soit le fils de sa mère et de son père. Et qu'on n'arrête pas de le lui rappeler alors qu'on ne reproche pas à un enfant de médecin de devenir médecin." Une prise de position qui résonne dans l'affaire des nepo babies, ces "enfants de" qui sont vus comme trop privilégiés dans le domaine du divertissement...