Somptueuse dans une création Alice Temperley, Catherine, duchesse de Cambridge, a lancé son année 2012 dimanche soir, dans la dentelle et dans les larmes, partageant les mouchoirs de Kate Capshaw à l'avant-première de la dernière réalisation de son mari Steven Spielberg, War Horse. Et ce soir, lundi 9 janvier 2012, Kate Middleton célèbre son 30e anniversaire, avec quelques mois d'avance sur son époux le prince William, et moins d'un an après leur première mission officielle ensemble, alors fiancés, au Pays de Galles. A la faveur d'une fiesta punch & karaoké organisée par sa soeur Pippa et son beau-frère le prince Harry selon les médias anglais, en petit comité et de manière "sobre et privée" selon le palais. Of course.
Beauté sensible, icône accessible, la duchesse, après avoir consacré l'année 2011 à ajuster son habit de membre de la famille royale, devra dans les prochains mois s'émanciper de cette vitrine certes très chic pour mettre les mains dans le cambouis, dans la droite ligne de son baptême du feu en solo à Clarence House en remplacement du prince Charles au mois d'octobre, de son premier déplacement à connotation humanitaire à l'étranger (à Copenhague pour l'UNICEF) ou encore de sa lettre touchante à un jeune cancéreux rencontré au cours d'une visite. Qu'elle passe à l'action, voilà ce qu'attendent désormais les observateurs, qui l'ont vue ces derniers mois "marcher sur la pointe des pieds vers son destin" selon la BBC, tandis que ses admirateurs auront à coeur qu'elle ne sacrifie pas à son nouveau métier sa superbe élégance.
Véritable tremplin vers sa carrière de membre de la famille royale britannique, ses toutes premières prérogatives personnelles officielles viennent d'être dévoilées : quatre patronages, dans les domaines de l'aide à l'enfance, de la lutte contre les addictions, de la santé et de l'art, majorés d'un bénévolat auprès des scouts britanniques, voilà qui n'est pas éreintant, et devrait laisser à Catherine suffisamment d'énergie pour continuer à épauler son mari et assumer son rôle en solo. D'autant que le boulot ne manquera pas, le prince Philip, âgé de 90 ans et récemment opéré du coeur, étant parti pour réduire considérablement ses activités officielles. Jusqu'à présent, elle n'en est qu'à une quinzaine d'apparitions officielles, loin, bien loin du train d'enfer de la reine Elizabeth II et du prince Charles. En 2012, entre sa tournée en Asie et Océanie avec le prince William dans le cadre du jubilé de diamant de la reine, et leurs attributions d'ambassadeurs des Jeux Olympiques de Londres 2012, elle aura plus d'une occasion de se mettre en évidence.
Mais en attendant de voir la duchesse s'engager plus fermement et prononcer ses premiers discours (car, symbole de son statut actuel de faire-valoir, Kate est encore officiellement muette... sauf au contact des badauds venus l'admirer en représentation), on rangera à son actif plutôt qu'à son passif sa première année royale. Quelques mois qui ont fait d'elle une icône de style et de bon goût, un modèle copieusement copié, une trend-setteuse malgré elle. Avec, en sus de son charisme et de ses choix de créateurs (ou même d'enseignes tout public, comme Zara ou Reiss...) habiles, quelques signes distinctifs qui ont nourri sa popularité. On pense spontanément à son sourire parfait, immanquable, à sa solhouette élancée, voire trop, mais il y a un petit geste caractéristique qu'il fallait remarquer cette année à chacune de ses sorties : Kate a dépensé une énergie certaine à... se recoiffer !
Sans doute habituée à souffrir du vent sur le littoral gallois, à Anglesey, où elle vit avec le prince William, Kate Middleton n'a pour autant pas l'habitude d'attacher sa longue chevelure sensuelle, qu'elle préfère porter libre, ou, régulièrement, en une coiffure remontée à moitié seulement. Tant pis s'il y a des bourrasques, elle multiplie ce petit geste coquet, tantôt à droite, tantôt - souvent - à gauche (avec la main où éblouit alors le saphir qui appartint à feu Lady Di) au risque de dévoiler sa cicatrice, passant sa main sur son front, derrière ses oreilles ou le long de sa nuque. Parfois, on devine qu'il s'agit, plus que de coquetterie, d'un geste canalisant le stress généré par un événement officiel, une conversation avec une personnalité importante (comme face à Michelle Obama en mai dernier)... Et on sait combien la coiffure, comme pour beaucoup de femmes, importe à la charmante Kate, qui, si elle s'est passée de styliste pour sa tournée royale au Canada et en Californie en juin-juillet 2011, avait emporté dans ses bagages son coiffeur James Pryce.
En images dans notre diaporama, la spécialité de Kate pour le recoiffage artisanal et instantané sous toutes ses coutures. La prochaine fois, on parlera chapeaux, du bibi au Stetson !