Ce n'est pas parce qu'elle a encore perdu la garde de ses enfants que Kelly Rutherford va se laisser abattre. Bien au contraire !
L'actrice américaine de 46 ans a accordé une interview exclusive à l'édition russe du magazine Elle dont elle fait la couverture ce mois-ci. Lors de l'entretien avec les journalistes du célèbre féminin, celle qui incarnait Lily van der Woodsen est revenue sur son passé de mannequin, son passage dans la série à succès Gossip Girl ainsi que l'avenir de sa carrière. Sans oublier, évidemment, d'évoquer son combat de longue haleine pour obtenir la garde alternée d'Hermes et Helena (8 et 6 ans) qui résident depuis trois ans à Monaco avec leur père Daniel Giersch, depuis que son visa américain lui a été retiré.
"Les enfants ont besoin de leurs deux parents. Personne n'a envie de rendre ses enfants malheureux. J'espère que cette histoire pourra servir d'exemple aux autres. Désormais, tout ce que je souhaite c'est qu'ils soient heureux et qu'ils sachent que je les aime. Peu importe combien de temps cela prendra, je veux qu'ils puissent connaître la vérité", expliquait l'actrice qui s'est une nouvelle fois vue déboutée par la justice concernant la garde de ses enfants.
A la fin de l'année dernière, un juge monégasque a effectivemment décidé que les enfants ne pourraient plus se rendre chez leur mère à New York après qu'elle ait refusé de les rendre à leur père à la fin des vacances l'été dernier. La star qui craignait alors de ne plus jamais les revoir, risque de payer cher son geste désespéré.
"Je leur parle beaucoup d'amour, j'espère que ça les rendra plus fort. Et quand tout sera terminé, j'espère qu'ils regarderont la situation en se disant que tout n'était pas aussi terrible qu'il n'y semblait en réalité. Je ne veux pas qu'ils puissent tout ressentir, ce sont des enfants drôles et généreux. Je sais que c'est leur rendre service de trouver en moi la paix intérieure", a-t-elle rajouté, philosophe. Déterminée à aller de l'avant, la star espère désormais que son combat servira à éveiller les consciences du public et des politiques afin que "quelque chose de bien", puisse finalement en découler. C'est tout ce qu'on lui souhaite.
Coline Chavaroche