Laurence Ferrari, joueuse : elle rejoue le 20h de TF1 sur la chaîne D8

Depuis le début des primes de Nouvelle Star, c'est la valse des animateurs tous les mardis soir dans Touche à mon poste, que délaisse son présentateur Cyril Hanouna au profit du télé-crochet. Après les intérims de Bruce Toussaint et Ariane Massenet, c'était au tour, mardi 29 janvier, de Laurence Ferrari de prendre les rênes de l'émission phare de la chaîne D8. C'est entourée des chroniqueurs habituels dont Jean-Luc Lemoine, Enora Malagré et compagnie, que la journaliste a donc endossé la casquette de présentatrice décalée. D'humeur blagueuse, l'animatrice du Grand 8 n'a d'ailleurs pas pu s'empêcher de faire un clin d'oeil au 20h de TF1, le JT qu'elle a quitté l'été dernier après quatre ans de bons et loyaux services.

Alors que l'ambiance battait son plein sur le plateau de Touche pas à mon poste, véritable carton depuis sa rentrée, Laurence Ferrari a subitement pris un visage sérieux, un brin inquiétant. "Excusez-moi, l'heure est grave", a-t-elle lancé, solennelle, avant que le générique du JT de la première chaîne ne retentisse. "Madame, monsieur, dans l'actualité aujourd'hui, l'intervention française au Mali. Les militaires français, la légion étrangère a récupéré Tombouctou aux mains des islamistes. Le débat pour le mariage pour tous a débuté à l'Assemblée nationale, nous recevrons aujourd'hui Christiane Taubira pour nous parler de ces débats houleux..." Flashback et retour vers le passé. Pendant quelques instants, la journaliste a rejoué le rôle qu'elle a occupé pendant plusieurs années devant le regard médusé du public et sans doute des téléspectateurs qui, on l'imagine bien, ont probablement cru s'être trompés de chaîne.

Laurence Ferrari n'a pas maintenu la pression bien longtemps puisqu'une poignée de secondes plus tard, c'est avec un sourire jusqu'aux oreilles que la présentatrice a annoncé : "Arrêtez la télé, vous êtes sur Touche pas à mon poste." Avant de s'exclamer : "C'est incroyable, il est 20h et je l'ai fait." Eh oui, le JT, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas...