On le connaît plus pour ses tacles aux figures du PAF, mais Thierry Ardisson est également un homme qui sait prendre position dans des combats qui le touchent. Et lorsque l'entreprise de recyclage GDE obtient l'autorisation, le 22 octobre, d'ouvrir un centre de déchets industriels au coeur de haras réputés dans la campagne de l'Orne, l'animateur se révolte.
Depuis que la GDE a obtenu le feu vert de l'administration pour y ouvrir sur 23 ha un centre de stockage de déchets - résidus de broyages d'automobiles et déchets industriels banals -, l'esprit bucolique de la région, réputée pour ses célèbres haras, laisse place à un vent de révolte, comme le relatent nos confrères du journal Le Parisien. "Je n'ai jamais milité pour une grande cause, mais j'ai décidé cette fois de mettre ma notoriété en avant parce que je pense que le combat est juste et qu'on peut le gagner", déclare Thierry Ardisson, compagnon d'Audrey Crespo-Mara, dans les colonnes du quotidien.
Cela fait plusieurs mois que l'homme en noir, propriétaire d'une maison à Argentan, pousse des coups de gueule et compte bien se faire entendre lorsqu'il dénonce la construction de cette décharge géante. Pour cela, il n'hésite pas à se rendre à des meetings en Normandie ou encore à des rendez-vous parisiens avec l'ex-ministre de l'Écologie Delphine Batho.
Alors qu'il taclait à nouveau récemment Alessandra Sublet - sur son "inculture" -, Thierry Ardisson a même pris la tête d'un comité de soutien à la candidature des terres d'élevage de l'Orne au Patrimoine mondial de l'Unesco. Un comité qui compte aujourd'hui un grand nombre de personnalités telles que Guillaume Canet, passionné d'équitation, Luc Besson, Lorànt Deutsch ou encore Stéphane Bern et Chantal Thomass. Thierry Ardisson continue : "Installer ce site à quelques kilomètres des Haras du Pin est surréaliste et inadmissible. Ce territoire est depuis Louis XIV le centre de l'équitation en France. C'est comme si on implantait une déchetterie au coeur des vignobles de Saint-Emilion."
Plus connu pour ses critiques acerbes que pour ses prises de position, Thierry Ardisson montre qu'il sait aussi lutter pour ses convictions et estime que la mobilisation des opposants au site va prendre de l'ampleur.