Après avoir joué les statues classiques dans une nudité choquante pour son passionnant album de reprises d'airs de castrats, Sacrificium, qui a brillamment répondu à la polémique l'entourant en valant à son interprète le Grammy Award 2011 de la meilleure performance vocale classique, Cecilia Bartoli s'apprête à intégrer le panthéon de cire qu'est le Musée Grévin.
Elue en avril 2010 par l'Académie Grévin présidée par Bernard Pivot en même temps que le rugbyman Sébastien Chabal, la splendide diva romaine a laissé la préséance au Français : le colosse du Racing Métro a été intronisé dans le temple des sosies de cire en février 2011.
Le tour de Cécilia Bartoli, 45 ans, viendra le 28 juin, date à laquelle elle a rendez-vous avec l'équipe de cette institution des grands boulevards parisiens. Au coeur d'un agenda très chargé comme toujours, la référence de l'art lyrique, qui entretient une belle histoire avec Paris, profitera de son passage programmé par l'Ile-de-France, puisqu'elle est attendue à Versailles les 27 et 29 juin 2011 dans un programme Vivaldi sous la direction de Jean-Christophe Spinosi.
La cantatrice, par le biais de son double, lequel portera son véritable costume de scène confectionné par les ateliers de l'Opéra de Zurich pour son concert Sacrificium (pièce offerte par ses soins), rejoindra d'illustres pairs tels que Maria Callas, Roberto Alagna et Luciano Pavarotti, et prendra place dans le petit théâtre à l'italienne du musée. La flamboyante diva, qui a récemment accepté de reprendre la direction musicale du festival de Salzbourg à partir de 2012, y sera en bonne compagnie, puisqu'elle sera entourée de Charles Aznavour et Isabelle Adjani.