Un Festival de Cannes sans Marion Cotillard, cela semble impossible depuis des années ! La star française est incontournable sur la Croisette, de retour cette année avec Les Fantômes d'Ismaël (présenté hors compétition).
L'an dernier, elle était de la fête avec deux longs métrages : Juste la fin du monde et Mal de pierres, respectivement réalisés par Xavier Dolan et Nicole Garcia s'il vous plaît. Marion Cotillard a brillé en 2015 pour la présentation de Macbeth, oeuvre en compétition où elle partage la vedette avec le charismatique Michael Fassbender. Elle était aussi sur la Croisette pour défendre Le Petit Prince, film d'animation ambitieux dévoilé le 22 mai en grande pompe. En 2014, elle était l'héroïne des frères Dardenne avec Deux jours, une nuit, tandis que l'année précédente, la belle Marion défendait deux oeuvres : celle de son amoureux Guillaume Canet, Blood Ties, et The Immigrant, en compétition. Elle pouvait s'attendre à obtenir un prix d'interprétation en 2012 avec De rouille et d'os, mais rentrera bredouille avec le sourire, tandis qu'elle aurait dû se retrouver avec Léa Seydoux pour la présentation de Minuit à Paris en 2011, mais la naissance de son fils bousculera son agenda !
Ce dernier film, réalisé par Woody Allen, lui laisse un souvenir particulier toutefois, comme elle l'a confié dans l'émission Stupéfiant de Léa Salamé il y a quelques jours : "Les débuts ont été difficiles parce que je pensais avoir compris ce qu'il voulait et en fait pas vraiment. Ça a été assez douloureux. Et en même temps, il m'a apporté l'acceptation. C'est-à-dire que j'ai accepté de ne pas être à la hauteur, d'être perdue et de pourtant y aller et faire du mieux que je pouvais, en étant un peu égarée dans son film."
Car pour un long métrage, la compagne de Guillaume Canet s'implique à corps perdu. Pour Deux jours, une nuit, diffusé ce dimanche 21 mai sur France 2 à 20h55, elle racontait : "J'ai été proche de la dépression, mais quand je sentais que je pouvais vraiment me perdre, j'ai réussi à m'en échapper. Mais pendant un moment, j'ai su ce que c'était de ne plus avoir goût à rien. Je me suis sentie vide et inutile. J'ai pris ce sentiment et je l'ai accentué." (The Telegraph) Mère de deux enfants, Marcel et Louise, elle connaît ses limites pour se protéger, elle et les siens.